Bon... après une journée pleine de mots mal empilés un après l'autre, comme ces derniers mots furent un brillant exemple, mais tuka... bon, le concept de ce post c'est qu'en français, il fallait écrire un mini-essai sur une citation tirée d'un film traitant justement, des essais. Donc voici l'énoncé:
On se rend compte que l'amour commence à exister lorsque le plaisir de la présence se met à creuser la place d'un manque.
Kess ça dit en général c'est que plus qu'on aime quelqu'un, plus que son absence se fait sentir. Donc voici l'essai sur la question, que j'écrirai en italique pour créér une impression de manuscrit, et je dois avertir les gens au coeur sensible, c'est très, mais TRÈS pessimiste:
Une question que personne, à travers les années, s'est demandée est si l'amour, après tout, existait vraiment. Tous l'ont vanté ou l'ont maudit, sans analyser vraiment cette bête qui mange nos entrailles jour après jour. On peut dire que l'amour n'est qu'une juxtaposition de sentiments, une illusion causée par les limitations de notre cerveau reptillien. Ainsi, des générations de poètes et d'intellectuels ont créé des termes permettant d'associer ces amalgames à un concept: amour, adorer, doux, amer, romantisme, mélancolie. Cette capacité de nommer ce qu'on ressent est la seule chose nous séparant des animaux, car, avouons le, l'amour est une impression bâtarde et imprécise, causant l'illusion de béatitude et le malheur de la multitude. Malgré tout, les efforts faits pour contrôler ou contrecarrer cette faiblesse ont tous été des échecs, l'espèce humaine vouant ainsi sa perte à l'amour qu'il a consenti aux mauvais individus.
L'être humain est un trou noir, un fossé à remplir continuellement qui, malgré totue la crasse qu'on déverse dedans, reste vide la plupart du temps. Qui, qui est la dernière personne qui vous a dit qu'elle était comblée? Justement, personne. L'amour est ainsi une drogue, si on y goûte une fios, on y reste accroché, demandant toujours pour plus. Ce n'est pas pour rien que des condoms traînent côte-à-cote d'autres déchets de la société tout aussi représentatifs de la décrépitude, les seringues. Ainsi, juste au bout de plusieurs mauvaises expériences et de problèmes dans notre entourage se permet-on, tout comme des drogués ou des alcooliques atteignant le fond, de se séparer de cette pratique. Nous élevons ainsi une génération jouissant de trop d'amour, se complétant dans un abcès social qui verra sûrement le déclin de l'espèce humaine après la surexploitation de ses ressources, et qui ne pourra rien faire contre cette chute.
Et c'est pour cette raison que j'ai arrêté d'écrire, du poison sortant continuellement de mes mots à chaque fois que j'essaie de parler de passion, car l'amour est une carie, une gangrène, un mal incurable qu'on ne fait que boucher temporairement avec ce qu'on peut. Des effets se font ainsi sentir sur tout notre corps, transformant notre nectar quotidien en fiel. Au grand malheur de l'hôte.
Bon! Assez de trucs désespérants! Ce qui m'emmerde le plus, c'est que je suis d'une humeur parfaitement normale, mais dès que je me mets à réfléchir, ça se met à descendre dans des méandres personnelles... tuka... jvous souhaite une bonne soirée, car moi, je dois aller dormir!
-Jack- J'écoute: Modeselektor.