30 mars 2008

Merde, j'ai pris du ventre après hier soir.

Copie de qu'est-ce que j'ai écrit hier avant d'aller me coucher, à 2h45, je crois. Je recopie également les fautes de saoulon.

Confessions d'un gars saoul dans son lit.

Avertissement: Ce message s'adressant aux gens irresponsables et stupides.

"Bout enlevé... question de morale... surtout de représailles sociales. Ouais ouais, je sais, la censure, mais c'est pour votre bien."

J'ai, je pense, enfin appris à aimer avec un grand A. Je suis, après tout, content de cette soirée pleine de péripéties et de petites découvertes. Un instant... décompte!

- 3 Heineken: 9h à 11h (Léah j'te revaudrai ça, désolé)
- 1 piscine de Hoegarden
- 3 Cas 255 (Jack Daniels, alcool 95% et qqc dautre...)
- 1 pinte de rousse.

2h20: Départ.

Je t'Aime, je VOUS Aime. À bas l'égoïsme!

Ceci sont les confessions d'un gars saoul.

Je me suis fait complimenter, serrer et demander d'être prudent, je suis content. Car je vous Aime, et vous vous occupez de moi.

Je susi un poupon, et je vous aime.

À dans 2 semaines à Tombouctou.

Bisous adorés.

-Jack- Le saoulon chanceux.

P.S.: J'ai dans la tête: Digital Love - Daft Punk
P.P.S.: Ce Pain est bon.
P.P.P.S.: Encore capable d'enlever mes verres de contact!
P.P.P.P.S.: Nouveau record à fracasser à 25 ans.
P.P.P.P.P.S.: Je vous Aime!

Bonnnnn... ennn... vive les pensées saoules. Mais au moins j'ai pas broyé du noir, non? J'étais vraiment, mais vraiment heureux. Ça fait longtemps que j'ai pas eu une bonne raison de boire, donc hip-hip-hurrah à Léah! 18 ans! J'espère juste que t'as pas trop été malade...

-Jack-

21 mars 2008

Chroniques du pelleteur

Je pelletais.

Comme  à chaque fois qu'il neige, au fond.

Mais cette fois-ci, c'était différent.

Cette neige m'effrayait.  Et avec raison, surtout avec ce qui me passait dans la tête.

J'ai pris la pelle noire, cette fois-ci, cette gratte de 15 livres de fonte digne d'un jeu vidéo, et je m'amusais avec, comme à chaque fois, étant devenu assez agile avec l'instrument pour faire des petits tours qui viennent avec la pratique.  Je pelletais parce que cette salope de souffleuse était pétée, et coincée dans la neige, cette garce s'abstenant d'avancer.  Avec raison.  Je pensais à comment, après tout, je n'aimais pas au présent, étant une personne qui avait aimé et qui aimera.  C'est une contradiction, parce que pour avoir un passé ou un futur, il faut avoir un présent, qui est nonobstant.  Faites une ligne du temps pis vous comprendrez qu'est-ce que je veux dire par là.  Toux.  Je me tourne, et quelque chose me frappa: c'est comment mon père se mit à tousser, à tousser comme si quarante ans de fumée de tabac voulaient sortir de son corps en même temps.  J'ai commencé à m'inquiéter quand il s'agenouilla en continuant à tousser de tout son saoul.  Je ne voulais pas qu'il meure une troisième fois, bordel, la première fois pendant sa greffe de foie et la deuxième fois pendant sa greffe de rein.  D'ailleurs une ambulance dans ce temps serait contre indiqué, comme le montre ce que je vais écrire plus loin.  Je lui proposai de l'aide, voulant éviter à tout prix l'usage du RCR, parce que, de un, la fin serait proche et de plus, quarante ans de tabac, ça aide pas l'haleine.  Sans compter que s'il mourrait, le gagne-pain de la famille partirait, ma mère, une immigrante, n'arrivant pas à trouver un boulot convenable malgré tous ses diplômes et certificats.  D'ailleurs, c'est mon père qui serait mort, devant moi.  Je continuai donc à pelleter, envoyant la neige deux mètres plus haut, échappant ma pelle sur cette butte immense.

Merde.

Peu après, j'étais rentré chez moi, les jambes pleines de neige, espérant récupérer un peu de vie dans mes nerfs frigorifiés.  Je m'amusai un peu avec le robinet qui émettait des fréquences à un certain niveau, ayant inventé un nouvel instrument.

J'avais enfilé les mêmes pantalons et m'avisai de continuer à pelleter et à dégager le tracteur, cette conasse, ce qu'elle finit par faire après tout.  Après un coup de main du voisin avec son tracteur, on partit en expédition avec une des autos pour aller chercher la Jetta que j'avais laissée hier dans le stationnement de l'IMQ.  Mauvaise idée.

Peu après notre départ, on heurta un banc de neige, la route étant complètement enneigée à part la piste de souffleuse laissée par le voisin qui devait rentrer chez lui, ayant complètement déblayé la route.  J'ai pelleté seulement comme un gars de la campagne peut le faire, sans conscience de son corps, de ses vêtements, dans un vent fouettant la figure, frigorifiant tous les sens.  On est resté coincé, donc j'ai du courir jusqu'à ce bon voisin, habitant 400 mètres de poudrerie et de neige plus loin.  J'ai couru, ah oui, j'ai couru.  D'ailleurs, après qu'il ait dégagé mon père et sa voiture de ce bourbier, j'ai couru encore plus.  Couru le 700 mètres qui séparaient le lieu de l'incident et ma maison comme tel.  Pourquoi?  Pour l'expérience.  Pour le plaisir de se sentir, pendant un court instant, en danger.  De savoir et de ne pas savoir.  Pas pour les sensations fortes, mais pour l'absence de sens, tout devenant blanc, bruyant, froid, être perdu en terrain connu.  J'avais grand besoin de cette perte.  Je suis rentré chez moi, la goutte au nez, fier de m'avoir perdu.

Et ainsi, j'avais raison.

Il fallait que j'aie peur, il fallait que je sois incertain.  Juste pour être sûr, qu'après tout, que je me perde en terrain connu.  Un vrai délice.

-Jack- J'écoute: 4 Ghosts I - Nine Inch Nails

9 mars 2008

Marathon d'écriture

Bon... aujourd'hui j'vais retranscrire quelques textes que j'avais écrit pendant le marathon de 24 heures d'écriture, maintenant que j'ai pu ratrapper un bon 18 heures de sommeil... ahhhhhh. J'vais aussi indiquer les heures que j'les écris:

13h45
Je me dois de me présenter à mes lecteurs, un petit mot de bienvenue montrant ce que je sais, et surtout ce que je ne peux pas faire.  D'abord, je ne suis pas un poète, ni un conteur: je suis un teigneux.  J'insulte, je suis maussade, c'est mon métier.  Infecter les autres est ma joie de vivre, mon soleil levant me commandant mon réveil, bien malgré moi.  N'ayez quand même pas peur, je suis un bon type, primordialement, que des années d'amertume ont permis de noircir sans problème des feuilles vierges, l'une après l'autre.

À vrai dire, j'adore Zola: sa froideur mathématique, ses notions scientifiques douteuses, et tout ce qui inclut cet esprit rationnel de Révolution industrielle de fin du XIXe siècle.  Il me définirait comme un métis, un homme mi-asiatique, mi-irlandais, un homme gardant son calme méditatif jusqu'à temps que cette petite étincelle plus forte que les asutres lui fasse lever les poings, fracasser sa chope de noire et briser le premier nez venu à portée de son poing.  Un type sanguin opiacé, un mec lymphatique doué d'une habileté à changer, tel Jésus, des jointures en moulée humaine.

J'étais musicien.  Vous me direz qu'on ne peut pas être un ex-artiste.  Je vous réplique: Mais on peut être un ex-amant.  C'est qu'on aime encore la Bête du sexe, mais qu'on ne peut plus la mettre en pratique.  On devient le roi des déchus, l'imbécile par choix.  Mais bon.  Qui êtes-vous pour me juger de toute façon?  Des juges: des ex-écrivains.  Des lecteurs: des futurs écrivains.  L'odeur infecte de ces écrits vous bat à la tempe, et voilà, vous êtes voués à la réflextion, ma belle bande de flancs mous.

Laissez-moi donc m'endormir sur mon dictionnaire.

Déjà. 

15h30
Un bon sujet à prendre quand on manque d'histoires à raconter est de parler de l'autre sexe... enfin, du sex qu'on aime, il faut préciser.  Malgré tout, je suis un cas lamentable de célibat forcé, disons-le tout fort.  Vous savez pourquoi?  L'amour consiste fondamentalement en l'union de deux êtres foncièrement semblables.

(...)

Essayez donc de trouver quelqu'un qui me ressemble!  Bordel, en plus je chaile comme un putain de plaignard de première.  De toutes façons, que serait notre vie de Québécois moyen sans la capacité de se plaindre?  Les jeunes se plaignes, les vieillards se plaignent, les riches, les pauvres, les cancres, les chialeux, les paresseux, les baveux, les gueux, les niaiseux, les pieux, et la liste de simili-gaulois continue!

Mais je m'éloigne du sujet.

Le problème avec l'amour c'est qu'elle finit par devenir une raison de vivire.  J'ai essayé plein d'autres formes de passion mais toutes se sont terminées en broyage de noir semi-professionel.  À force de se magner l'arrière-train, on se sent dévalorisé quand la vie vous débarque une belle plottée de mésaventures au beau milieu de votre gueule béante.  Maintenant, si ce n'était pas de mes parents, je resterais au lit toutes ces journées, parce qu'après tout, n'y a-t-il pas une seule personne qui vous a déjà dit: T'inquiètes, ça va te tomber dessus au moment que tu t'y attendras le moins.

Je m'y attends pas, contents???

Bordel de titre d'ami.  Même pas avec intérêts.  Celle-la était de trop, je sais.  Mine de rien, j'parle avec vous depuis tantôt et vous ne m'avez rien dit encore... donc, votre journée?
- Mhhhhh...
- Ah ouais?
- Je sais, celui-là c'est un connard.

Au fond, c'est ça le problème: J'écris comme je parle.  J'écris comme je Me parle.  C'est comme si, après tout, j'étais mon propre ami imaginaire.  Dans ce cas là, mon imagination est assez fertile pour m'auto-créer, sans compter les amis imaginaires à mon ami imaginaire devant se multiplier à l'infini.  J'pourrais remplir une arche de Noé au complet si Dieu allait noyer tous ceux qui délirent tout le temps.

Mais je m'éloigne du sujet.

J'adore les paradoxes, pas vous?  J'pourrais parler de comment je m'éloigne du sujet et comment me rappeler à l'ordre supporterait cette thèse.  Enfin, si je ne parle pas de comment je m'éloigne du sujet.  Ça serait comme poursuivre une tortue pour l'éternité.  Si la tortue représentait l'amour que j'ai pour une fille.

BANG! Conclusion courte et cute pour les besoins de la cause!  Fanfare et musique de fin!

16h30 à 18h30 - Concours comme tel, d'écriture.

- Oedipe ressussité -

En face, sur le banc, se trouvait l'amour de ma vie, celle que j'aimerais tenir dans mes bras un jour, mais pour l'instant, il n'y a qu'elle qui puisse faire cette décision.  L'autobus filait les lignes pointillées de l'autoroute pendant qu emon regard balayait la femme de gauche à droite afin qu'elle ne remarque pas que derrière mon subterfuge se cachait cette volonté de la dévorer des yeux.  Un minime reflet me fit lever légèrement la tête pour entrapercevoir la bague qu'elle portait à sa main gauche, signe décevant de son attachement à un autre homme.  Je soupirai bruyamment, juste assez pour que la femme ait levé la tête pour m'observer.  Fébrilité!  Je fus assez naïf pour l'imiter et plonger mon regard dans le sien.  Elle me demanda quelque chose dans un dialecte inconnu, et moi, sous l'effet des papillons dans mon estomac, j'acquiesçai.  Elle produisit une barre de chocolat de son sac à main et m'en offrit un morceau, divin dans ma bouche.  Bientôt, l'autocar arriva à destination, et elle, en se préparant à partir, prononça mon nom: Isaac.  Moment iréel.  Jeme levai et je la regardai, incrédule.  "Isaac, viens à ta maman."  Toute la beauté du monde dans mes yeux larmoyants, j'accourus avec Amour vers ses bras ouverts.

19h30 - Activité de poésie
Ok le principe c'est qu'il y avait un poème par une fille d'affiché, pis il fallait reprendre un des vers du poème pour le notre... donc j'me suis amusé à faire des poèmes grivois... héhé.

Mon sexe bien aimable,
d'une longeur variable,
selon le temps,
ça dépend comment tu sens.

Je déporte ton regard au Nord,
Mes mains sont sur ton corps,
Premier amour charnel,
Dans les toilettes du Shell.

Dans la ville sous-marine,
Vit un peuple de tétines,
Pourvues d'intelligence,
Font des maingances.

Le bleu est espion,
Je suis schizophrénique, 
Ah oui c'est la panique,
Du plomb traverse mon front.
Ah de la cervelle au plafond,
C'est bien plus beau d'ailleurs,
Que ce bleu espion,
Qui a arrêté mon coeur.
J'arrive au paradis, 
Tempête: tout est gris,
Mais ce bleu espion,
J'entends encore son nom.
J'assasine donc St-Pierre,
Tous les apôtres de la Terre,
Dieu m'envoie en enfer,
Plus de bleu, ça m'est bien cher.

Bonnn ok, le vrai poème...

Je suis un amas de cendres,
Quelque chose de consumé et passé,
Mais qui pourtant ne veut pas se pendre,
À quoi bon, j'ai déjà brûlé.
Si de bois j'ai été fait,
Bien vite on s'en défait,
Mais si j'ai été chair, peau, sang,
On me vénère trop longtemps.
L'histoire comporte une faille,
Un vrai enjeu de taille,
Quand on est des cendres pas belles,
Au revoir toutes les femelles.

Bon ok ça finit mal pareil hahaha...

20h30
Bordel... Obla-di, obla-da, live goes on... hey!
Le genre de toune que je ne veux PAS avoir dans ma tête en ce moment.

Bon... quelque chose à écrire, à part: Zéa, être cucul, c'est CORRECT!  Et Sucer des doigts amputés, c'est pas moral.  Ou je pourrais commencer à faire des poèmes grivois.

Jonathan ne buvait pas de bière,
"Je ne suis jamais saoul", dit-il bien fier,
Ses amis lui ont donc joué un tour,
Y'ont mis du pot dans ses muffins au four.
Jonathan est maintenant un drogué,
Un fumeur de joints, un vrai camé,
Malgré tout, son buvard d'LSD,
C'est dans d'l'eau qu'il l'a déposé.

Pierre se demandait à quoi servait son machin,
Jusqu'au jour qu'il rencontra une catin,
Pour cent balles, Pierre l'a prise,
Pas pour se faire la bise!
À la chambre d'hôtel, elle se déshabilla,
Et dit à Pierre, "Si t'utilises ton cobra,
Et que tu veux l'utiliser en bien,
Faudra que t'apprivoises le mien, mon long machin."

Et Pierre appris en fait à utiliser sa main gauche.

Je déconne, je déconne.

L'hiver s'engouffrait dans mon manteau, sournoise.  Et c'est alors que je la vis, gambadant dans son manteau rouge, mon éclat de printemps dans cette nuit à oublier.  Ses yeux m'adressèrent un magnifique regard qui en disait long sur son état d'esprit.

CUCUL!

Si j'étais né avec six bras et j'avais été pièvrophile, ça aurait été parfait.  Ça ou devenir percussionniste.

Mr. Siphon avait un jeu,
C'était d'emprisonner les gueux,
Jusqu'au jour de la rébellion,
Où ils l'ont lynché sur le perron.

C'est comme l'histoire de ce vétérinaire qui voulait prouver à son client qu'une vache produisait beaucoup de méthane.  Il lui enfonça un tuyau au derrière et approcha une allumette.  Vous imaginez les dégats faits par une vache avec le feu au derrière?  Moi oui.  Six chiffres.

J'ai même écrit pour vous un remix de You're Beautiful par Kaïn (haha!).

Dans les rêves que je fais,
Tu es toujours la, ma reine,
Quand je me réveille, ça'm'fait d'la peine,
Car tu m'connais pas, j'le sais.

21h30 - Activité théâtre.

Bennn au fond j'avais écrit une nouvelle chanson pour Paulo, le personnage de Gab dans la pièce de théâtre, et sans le contexte, ça sert pas à grand chose l'écrire ici, et de plus, il n'y a pas de musique.

Bonn... j'ai écrit les 8 premières heures, j'vais continuer ma tâche une autre fois... de toutes façons, yen a des moins bonnes, des entrées.  J'vais mettre ce qui était le plus pertinent au fond.

-Jack-

28 février 2008

Des nouvelles musicales

Bon... ben finalement, afin d'éviter d'encombrer ce blogue ci, j'me suis tapé une nouvelle page, celle-ci traitant exclusivement de musique, donc... si vous êtes intéressés, c'est Maestro, Musique!  Sinon, ben continuez à suivre mes mésaventures sur celui-ci...

Bonne soirée!
-Jack-

24 février 2008

Litterary amusement park

- I hope I can turn this into a song someday.

Two in the morning, coming back from a bar,
Took a ride in my rusted old car,
Thinking about someone from here and afar,
Ain't sleeping because of my road trippin' girl.

[Chorus]
She's from the east coast California,
She loves the sea, guys and Tequila, 
Thinks about songs and islands all the time,
Still I wish that road trippin' girl was mine.

Getting a snack before going to sleep,
Before countless hours of counting sheep,
Hoping to get a glimpse of her face,
But seeing her defines my heartaches.

[Chorus]

I know that she is still alone, single,
That I can try to flirt, to mingle,
But we both know we ain't fit for each other,
Even though I dream that she's my lover.

In my sleep we go to the movies,
While I dream we're both hugging gently,
Visiting fancy restaurants together,
Walking on the shore like two feathers,
I wish I wasn't as cute as this,
But hey, I just love it when we kiss.

She's a beauty, but she's also...

[Chorus]
That gal from the east coast California,
Woman that loves the sea, guys and Tequila, 
Thinks about songs and islands all the time,
Still I wish that road trippin' girl was mine.

Nah! Said the guy above us all,
Love will always be for you a one way,
So what ever you do, write or say,
She will never answer your call.

So she just remains in her cell,
Waiting for a guy to meet her needs,
Just don't forget that boy, for you he fell,
Through the tunnel of love, that life long well.

I still hope I could meet another one like you,
And that this time, love could make it through,
But for now, all I need is my cold, dirty bed,
To continue receiving the dreams I shed.
You will always be a part of my sunshine,
That road trippin' girl I wished was mine.

- Kinda cheezy, eh?
- I know it's fucking cheezy, I've mentionned it during the song.
- Ohhhh smootch smootch I love kissing you.
- Just shut up.
- K-I-S-S-I-N-G.
- Shut up!
- Alright alright... kissah.  Ouch!  What'cha do that for?
- Because you... are... being... a... JACKASS.
- Well fuck you, mr. goody two shoes, thinking a little love song without music is gonna change the whole fucking world!
- There's gonna have music!
- Awww yeah, when?
- Errrrrr...
- Knew it.
- Just call it... somekind of imaginary music poem.
- Kinda like rap?
- Kinda.
- Without like, the catchy beat, the bling, the cars and the hoes.  Hope you get the right escort to match that shirt, buddy. 
- Jerkoff.
- Chicken fucker.
- We both know that ain't true.
- What ain't true?
- That chicken fucker bullshit... you can't like, morphologically, fornicate with a bird.
- Sooo... who told you that?  Ohhh yeah you little cheeky bastard.  The chicken itself.
- And since fucking when do chickens talk?
- Since you started FUCKING them!
- Ohhh shucks.  Damn you.
- Anyhoo, goodnight mate, hope I don't find a piece of genitalia in my scrambled eggs tomorrow.
- You better hope really hard, you stupid retard.
- Hey, I'm not a retard!
- Gotcha.  Llama fucker.
- Groovy Baby!
- What, you want to do another Austin Powers fight?
- Get into my belly!
- Pffffffft... Immature.
- Shagadelic!

Bordel j'suis productif de non productivité aujourd'hui.

-Jack- Dark Side of the Sun - Modeselektor (Feat. Puppetmastaz)

23 février 2008

Retour de funérailles...

Je me sentais mal, donc j'ai pensé à quelque chose à écrire...

Suis-je un sans coeur?
Un homme plein de rancoeur?
Suis-je un insensible, un inconscient,
ou juste un homme sans bon escient.

Car je n'ai pas pleuré,
J'ai pas une larme versé,
Suis-je devenu un homme de paille,
Celui qui brûle, mais n'a jamais de faille?

J'ai vu mes trois amours impossibles bougées,
Plus belles qu'elles ne l'ont jamais été,
Malgré tout, je restais de marbre,
Moins attristé qu'une pousse d'arbre.

Malgré tout, je traîne ma peine,
Je ne suis pas un lâche, un insouciant,
Car je cache ma tristesse dans mes veines,
Aimant mieux réfléchir qu'être qu'un passant.

Donc voici que quelques mauvais vers,
Pour montrer que malgré mes yeux secs,
Je ne suis pas fait d'un coeur de teck,
Je ne suis qu'un mauvais musicien, n'ayant jamais appris à pleurer.

Bonn... maintenant que j'ai ça d'enlevé de sur le coeur, j'peux me mettre a donner quelques autres bonnes nouvelles... ou plûtot les nouvelles "bittersweet" (j'aimerais qu'ils donnent un mot en français pour ça, a part de sucré-amer).  D'abord, on a gagné et perdu Cégep en spectacle.  Gagné avec Patchwork, et je ne dirais pas perdre, ça veut dire qu'on était mauvais quand on perd, j'aime plûtot le verbe... avancer avec Hérésie.  D'ailleurs, il fallait qu'un de nous deux s'en aille, il me fallait du repos après ces semaines plus que mouvementées, mais qui suis je pour me plaindre, je ne suis pas le pire d'entre tous.  Sinon, de l'école plein le cul, mais vraiment, particulièrement ces temps-ci.  Je suis sérieusement à boutte de tous ça, mais bon, faut continuer non?

De plus, je suis parvenu à une réflexion assez vraie sur notre vie: Quand la chose qui fait notre journée c'est qu'on évite de faire quelque chose de prévue pendant cette ci-dite journée, ça veut dire que notre vie suinte le criss, en d'autre mots qu'elle est vraiment merdique.

Et je m'excuse si je suis vraiment plus tannant que d'habitude ces temps-ci, je suis vraiment fatigué.  J'mexcuse particulièrement à Étienne Chénard, qui multiplie les "Ta gueule" à mon égard.

À part de ça, ben j'vous laisse, parce que j'ai des devoirs jusqu'au cou, et tête première, donc j'men vais travailler tout de suite, donc ta-ta... et bonne journée.

-Jack- Three Little Birds - Bob Marley

20 février 2008

Contre-essai, pt.2

Je réfléchissais hier, et je vous donne ma réponse définitive face à mon essai dépressif:

- Je suis naïf.
- Je ne crois plus en l'Amour.

Donc c'est être naïf que de ne plus croire en l'Amour.

Santé!
-Jack-

3 février 2008

Nachos, ailes de poulet et croissants...

Quand je pense à Super Bowl, je pense à... Anthony!  Ouais, c'est la seule chose qui me vient à l'esprit en pensant au foutbawl des States,  le bon vieux temps quand on allait chez lui manger de la pizza tout en écoutant le Super Bowl, prenant pour les Pats... anyway, assez parlé de cet évènement qui tourmente la moitié de l'amérique du Nord.  Encore hâte d'entendre parler des nouvelles pubs de bières qui premièrent ce soir pendant les pauses publicitaires.

Pratique de band toute la journée aujourd'hui, monter les pièces, consacrer un bon 8 heures de travail pour monter 5 minutes de musique.  Bahh... ça en valait la peine, d'après moi, car je dois dire que notre toune est pas pire (sans compter l'autre qu'ils avaient créé sans moi grrr...), mais être contrebassiste dans un band veut dire que j'occupe pas beaucoup de place mais que je déplace de l'air, sans faire exprès...  À part de ça, j'ai eu la pire mésaventure culinaire du siècle et du siècle dernier réunis ensemble en essayant de cuire des oeufs a la coque chez Antoine...  De un, je sors mes oeufs trop tôt de la casserolle, donc je les casse et il y a plein de blanc pas cuit qui me tombe dessus, sans façons.  Le père à Antoine, qui passait pas là et qui m'avait justement demandé si j'étais assez bon pour faire cuire des oeufs à la coque, me lâcha un p'tit: 7 minutes, 7 minutes... Moi je suis comme... bordel de putain de merde, je suis en train de perdre la face, donc je les remets dans l'eau bouillante pour finir de les faire cuire, malgré tous les fragments d'oeufs hétéroclites se balançant dans l'eau (ce détail est important pour le reste de l'histoire).  Je m'en vais, tranquillement, me disant, dans 3 minutes ça va être tout terminé.  MAIS NON!  J'entends Antoine qui hurle JACKKKK!  J'arrive en trombe, voyant la putain de casserolle déborder d'eau pleine d'albumen d'embryon de poules.  Donc j'ai perdu la face DEUX fois  à cause de ces putain d'oeufs à la coque, que j'ai finalement dû manger bel et bien assez liquides merci.

Joséane, les tounes de Hérésie aussi sont bonnes!  Encore en train d'apprendre les paroles de notre duet vocal héhé.

Réplique du jour:

Chénard - Ouais, à ce qui paraît, la finale régionale de cégep en spectacle dans 2 ans va être aux Îles de la Madelaine...
Jack - ANHHHHH c'est foule hotte les îles, c'est vraiment trop hot, sérieux c'est vraiment cool.
Rosa - Si tu dis ça, c'est juste paske Andréane l'a dit...
Jack - Oui, mais ouin mais... bordel.

Bon... assez de mésaventures pour une journée... hâte de vous voir à Cégep en spectacle!!

-Jack- J'écoute: Gin and Juice - Snoop D-O-Double-G

29 janvier 2008

Diflucortolone...

Si je peux me permettre de dormir ce soir, c'est parce que j'écris ce contre essai étant, justement, mon argument opposant qu'est-ce que j'avais écrit auparavant, car je ne suis pas totalement de cet avis, car j'ai incroyablement espoir en l'amour, mais, c'est compliqué disons.  Revoici l'énoncé:

On se rend compte que l'amour commence à exister lorsque le plaisir de la présence se met à creuser la place d'un manque.

Dédié à tous ces sourires qui m'ont déjà fait pleurer.  De joie.

Je réfléchis et c'est mauvais pour cet essai, car mâcher ses souvenirs rend l'amour amer, mais c'est en se souvenant de tous ces bons moments que le plaisir de SA présence rend la vie tellement plus belle, et comment SON absence creuse un fossé entre... fuck it, je ne suis pas capable d'écrire de choses de même sans être véritablement dans le mood, sinon ça sonne juste... faux.  Donc, il faudra se baser sur ma bonne foi sur celle-ci, car j'adore l'amour, et c'est peu dire.  Et juste que ces temps-ci, disons que si l'amour me botterait le derrière, je le prendrais encore pour un ami sans faire exprès, vous comprenez?  Donc... assez de ces histoires, l'amour c'est cool, pis un point c'est tout!

Pfffff je suis tellement un paresseux!  Pas capable de se forcer pour écrire quelque chose de beau!  Tukaa... j'ai d'autres chats à fouetter disons (mais d'où a bien pu venir cette expression) et des yeux dans lesquels je dois me noyer, donc, au revoir, pis j'espère que la prochaine (Prochaine quoi, Jack?  Benn... je sais pas moi, la prochaine journée peut-être?) va être un peu plus constructive...

-Jack- J'écoute: The Mars Volta.  Encore.

28 janvier 2008

Journée internationale des mésentendus...

Bon... après une journée pleine de mots mal empilés un après l'autre, comme ces derniers mots furent un brillant exemple, mais tuka... bon, le concept de ce post c'est qu'en français, il fallait écrire un mini-essai sur une citation tirée d'un film traitant justement, des essais.  Donc voici l'énoncé:
On se rend compte que l'amour commence à exister lorsque le plaisir de la présence se met à creuser la place d'un manque.

Kess ça dit en général c'est que plus qu'on aime quelqu'un, plus que son absence se fait sentir.  Donc voici l'essai sur la question, que j'écrirai en italique pour créér une impression de manuscrit, et je dois avertir les gens au coeur sensible, c'est très, mais TRÈS pessimiste:

Une question que personne, à travers les années, s'est demandée est si l'amour, après tout, existait vraiment.  Tous l'ont vanté ou l'ont maudit, sans analyser vraiment cette bête qui mange nos entrailles jour après jour.  On peut dire que l'amour n'est qu'une juxtaposition de sentiments, une illusion causée par les limitations de notre cerveau reptillien.  Ainsi, des générations de poètes et d'intellectuels ont créé des termes permettant d'associer ces amalgames à un concept: amour, adorer, doux, amer, romantisme, mélancolie.  Cette capacité de nommer ce qu'on ressent est la seule chose nous séparant des animaux, car, avouons le, l'amour est une impression bâtarde et imprécise, causant l'illusion de béatitude et le malheur de la multitude.  Malgré tout, les efforts faits pour contrôler ou contrecarrer cette faiblesse ont tous été des échecs, l'espèce humaine vouant ainsi sa perte à l'amour qu'il a consenti aux mauvais individus.

L'être humain est un trou noir, un fossé à remplir continuellement qui, malgré totue la crasse qu'on déverse dedans, reste vide la plupart du temps.  Qui, qui est la dernière personne qui vous a dit qu'elle était comblée?  Justement, personne.  L'amour est ainsi une drogue, si on y goûte une fios, on y reste accroché, demandant toujours pour plus.  Ce n'est pas pour rien que des condoms traînent côte-à-cote d'autres déchets de la société tout aussi représentatifs de la décrépitude, les seringues.  Ainsi, juste au bout de plusieurs mauvaises expériences et de problèmes dans notre entourage se permet-on, tout comme des drogués ou des alcooliques atteignant le fond, de se séparer de cette pratique.  Nous élevons ainsi une génération jouissant de trop d'amour, se complétant dans un abcès social qui verra sûrement le déclin de l'espèce humaine après la surexploitation de ses ressources, et qui ne pourra rien faire contre cette chute.

Et c'est pour cette raison que j'ai arrêté d'écrire, du poison sortant continuellement de mes mots à chaque fois que j'essaie de parler de passion, car l'amour est une carie, une gangrène, un mal incurable qu'on ne fait que boucher temporairement avec ce qu'on peut.  Des effets se font ainsi sentir sur tout notre corps, transformant notre nectar quotidien en fiel.  Au grand malheur de l'hôte.

Bon!  Assez de trucs désespérants!  Ce qui m'emmerde le plus, c'est que je suis d'une humeur parfaitement normale, mais dès que je me mets à réfléchir, ça se met à descendre dans des méandres personnelles... tuka... jvous souhaite une bonne soirée, car moi, je dois aller dormir!

-Jack-  J'écoute: Modeselektor.