Aujourd'hui j'ai senti le désespoir, le vrai, qui joue avec vos sens et que vous sentez monter dans vos membres, comme si la mort elle-même vous avait choisi. Je ne vis plus. Mon seul salut s'est envolé en fumée. Je me meurs. Je ne peux pas pleurer, malgré mon coeur tiraillé entre deux corbeaux, se séparant ce qui me reste de bon sens. C'est le gouffre, l'abîme, la fin des temps qui m'encercle. J'ai froid, mais c'est un froid intérieur qui envahit mes alentours. Je veux être nulle part. Je veux être personne. Je veux juste arrêter de souffrir, de penser, d'aimer. Une fois de plus, la vie m'a trahi avec un sourire. Une fois de plus, je me suis fait berner par moi-même, rêvant d'un avenir. J'éloigne le présent et je m'ensable dans le passé. Poison où es-tu, qui me permet d'oublier mes sens et de lentement m'éteindre sans me tuer. Je ne sens plus rien. Je ne vaux plus rien. JE VEUX DISPARAÎTRE. Des sanglots traversent mes veines et restent enfermés sous ma peau où ils grandiront pour créér un monstre hideux qui deviendra bientôt moi-même. La lumière est fade, la vie est grise, mes raisons de vivre se sont écroulées comme un château de cartes, le souffle provocateur venant de celle à qui j'aurais donné ma vie. La pensée, ce que j'ai appris ne me fait que maudir de plus en plus ma naissance, ma croissance en ce être difforme. Je suis épuisé. Je... je ne sais juste plus.
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29 octobre 2007
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1 commentaire:
hey my dear! faut qu'on se parle nous!
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