L'aval des massifs de l'automne m'enlève une fois de plus de la solidité de mes pieds. Des idées de manque de grandeur me subjugent, car je suis un néo-vandale. La chanson des couteaux tirés joue en arrière-plan d'un nouveau initié à ces tunes, une nouvelle tête de radio. Le coeur légèrement lourd, je fixe la froideur de la fenêtre, pourtant transparente, contrastant avec la chaleur du paysage extérieur. Les stores tintent délicatement de leur ton plastique. Je réfléchis durement sur ma lâcheté, comment je ne suis pas capable de me concentrer sur un seul projet, un généraliste universel, tournant en rond dans des milliers d'idées non-complétées. Je rumine sur mon aorte tendue qui circule dans ma bouche, artère fièvreuse dans mon absence d'absence. Malgré des périodes de doute, on sait ce qui va se passer - le froid hivernal va s'installer, dans sa majesté blanche, immaculant tout ce qu'on ne touche pas. Je m'ennuie. Je devrais être en train de raconter une histoire. Tout ce que je fais c'est peindre un paysage.
Mais au moins je me dis que j'vais bomber ce paysage de mes tags dans peu. Et être capable de m'échapper grâce à mes cours de parkour. Et être capable de me défendre grâce à mes cours de rugby. Et me trouver un boulot... enfin... à moment donné.
-Jack-
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