-Jack-
18 février 2009
28 janvier 2009
BTW
Nouveau post sur Maestro, musique après tant de temps. Enjoy.
-Jack- J'écoute un mashup de Feist et de Eminem haha. Girl Talk rules.
26 décembre 2008
Camels and parliaments.
Beurgh.
Le goût poivré mais fade de la fumée secondaire des cigarettes hivernales m'étreint l'esprit pendant un moment. L'envie me prend de me brûler une petite clope autour de ces gens baisant avec leur bière dans l'espoir de mettre les mains sur quelque chose, ou quelqu'un de nouveau. Pas pour rien qu'une bière porte une robe et a une teinte capillaire particulière. J'ai un goût pour la bière comparable mon bon goût côté femmes. Problème est que je ne peux jamais les apprécier à leur juste mesure, aimant ma bière très froide, cachant les effluves dégagées par le breuvage. La comparaison s'arrête là, car les parfums féminins me rendent tristement fous, ayant le nez d'un fox terrier. J'aurais voulu des meilleurs yeux seigneur.
Lâche et las, la fumée expirée reste suspendue pendant un court moment avant de s'évaporer comme si rien n'était. J'ai l'impression d'avoir laissé partir un peu de moi même, chaque bouffée criant pour un retour à mes poumons avant de se dissoudre dans l'absolu, accompagnés d'un soupir. Je plains presque ces bouffées de poison. Feignant un sourire je regarde par dessus mon épaule, et utilisant le truc "je-cherche-un-ami-mais-en-fait-je-la-regarde-de-travers" je l'entrevois, souriante comme toujours, sirotant sur dieu sait quel breuvage qui est en spécial au bar aujourd'hui. Je n'existe pas, comme d'habitude. D'ailleurs, je ne veux pas exister. Mettre ma vie hors de ses rails seulement pour jouer à la roulette russe de l'amour m'a déçu assez de fois, et ce n'est que mon mécanisme de défense qui est entré en jeu. Je m'exècre pour être un lâche, mais au fin fond de moi, j'en suis reconnaissant. C'est ce qui me permet de me regarder encore dans le miroir en se disant: "Non, t'es quand même pas trop pire, t'inquiètes.", malheureusement ce qui me permet encore de me réveiller les membres entremêlés à mes couvertures, ne se rappellant jamais quel cauchemar a bien pu hanter notre nuit de sommeil pourtant ravigorante. Je suis vacciné contre les rêves, le mal de l'imagination débridée et tortionnaire. Ramper est-il de nature? Les étoiles sur mes genoux sont-ils qu'illusion?
Bah.
Ce qui importe c'est que cette demoiselle est douloureusement heureuse. Bordel, je me sens comme la grande faucheuse ces jours-ci. Fumer la mort lente ne donne pas un sens à ma vie, nuance, mais une direction. Comme ces étudiants dans l'histoire d'une autre brique dans le mur, deuxième partie, je suis sur un convoyeur vers l'abattoir. Du hachis mi-maigre, modestement. Tout ce qui me reste à faire c'est de mettre ce mégot dans la bière d'un mec et espérer que j'en ressors gagnant. Que je fasse saigner mes jointures sur la tempe d'un inconnu serait la meilleure chose à faire ce soir.
-Jack-
24 décembre 2008
On est le 24 décembre...
et je ne dirai pas que je m'ennuie, c'est un mot bien faible. Ma nostalgie est sans bornes, le spleen dévorant mon absence de rêves et mourant, croulant dans une famine anticipée. Ma propre pénurie de patates, mon coeur est un vestige irlandais dans une réalité absurde. Je ne sais même pas de quoi je m'ennuie. De femmes? D'amis? Bah, peu importe, c'est un mal chronique... c'est toujours mieux qu'un mal de dos de toutes façons.
Restons amer. Ça change d'une vie fade.
-Jack-
19 décembre 2008
11 décembre 2008
Recueil de petits textes que j'ai écrit en attendant que mes cours finissent.
C'est en anglais, mais ne vous inquiétez pas, j'écris habituellement en français.
This is the diddle of a man that cannot draw, a mind boggler just to see time pass by i such a dreadful class, keeping my brain busy while alcohol derivatives scroll through the screen. You know those days, those weeks consisting in repeating "fuck" in your head again and again because it resumes what you are thinking about after all. And I ain't talking about hunger for sweet minge, but the fact that indeed, my life is "fuck"... Fuck this, fuck that, fuck all for fuck's sake.
Anyway... that felt good.
I could start writing all kind of emo shitte, emotions for the masses, making girls cry becoming a job so that they ca feel good about themselves, emoting for such absurd desperation. After all, beauty is skin deep, and mine has cancer. I am a see through pariah, the proof that beauty won't blind you if you're not looking at it, steel eyelids blocking the sight of my insides spilled for your pleasure, hoping that you will embrace those guts each night and wake up to their gasping music each morning. Love is that bittersweet feeling, a faint hope in a faint world. Yes, my Messiah wears mascara, and she will put on her own perfume. She won't resuscitate three days after her death, she will be brought back to life in my arms every time she wakes up. She is my light in surrounding lukewarm. She is the one I love. I am the one she loves. And we both love each other's guts.
I miss her already. My future ex-girlfriend. I won't brag with cupid but still, I miss the hope of loving. Cold carcass, warm hands, cold heart, all of my love is dead to the profit of jealousy, deforming my smiles in slow motion for the sake of a foolish love. Without it, life is an intermission from living. I have gone through an eighteen year long intermezzo, the gondole on the canal, places and friends just passing through, one true love died a year ago, and about all of my ups and downs disappearing with H.E.R. Everyday has became a copy of a copy of a copy of nonsense. Absurd is the reason why I wake up now, a machine commanding the end of those sweet dreams that I will never remember. The sour feeling of going to sleep because nothing will change the next day. My sheets won't smell like my heart jumped a beat, and my eyes won't stare into someone else's soul, only contemplating the blank wall with a blank stare. I am bitter now, rye and coffee keeping me adrift... because I am an oak log in brine, slowing down my rotting to wander forever into nothingness. Understanding how this world works won't help me if it doesn't understand me. Period.
December 3rd, 2008
A new coffee shop, a new series of invented souvenirs, whiff of a wannabe life. The hot and sweet beverage standing before me appeared strangely cold and bitter, a linger of my defunct heart hanging on my lips, untouched since too long. Winter time leaves them chapped, but who would care anyway, I can sip on vanilla and bourbon to replace that eternal absentee, forgetful love.
All is grey here even though special care was appointed to the surrounding decor, from the mosaic flooring to the stereotypical paintings on the tan-colored walls. Slit lamb pupils analyse my mood, my faithful fall into infinity and obscenity, irony and distateful comments filling the void beating in my chest. I cannot study, waiting for a rush of blood to the head. Cold foreplay of faith, all humans die, their memories live on. I don't remember anything that was meant to be, living each day like yesterday, half of the man I never was. I am ecstatic to the idea of being the emulator of feelings, being filled day after day of cheap imitations of what living should be.
-Jack-
5 novembre 2008
5 novembre 2008 - enfin, pointer l'évident
Au milieu des arbres nus, je réfléchis. Je note deux choses: Je suis un t-shirt dehors un 5 novembre au Québec, et qu'ironiquement le seul arbre dans ses feuilles à ma gauche montre des feuilles félines, tachetées de noir... il est malade, le pauvre, une moisissure d'après moi. Soupir.
Hier, j'ai vu la fin d'une campagne menée de main de maître, les voteurs ne se railliant pas à un parti, à des idées, voire à des promesses, mais donnant leur foi en un sauveur dans une époque néo-contemporaine. Apposer l'étiquette de l'espoir sur un homme, le premier d'une nouvelle génération de meneurs de nations, un homme jeune, un écu de la mondialisation humaine dont moi-même je suis le fruit, semble un peu absurde. Avant on voulait nous protéger de la mort par la résurrection, maintenant on veut nous protéger de nous mêmes, instruments de nos propres maux.
Mhhh... ici les écureuils sont sacrément gras et piriformes, la concentration de chênes sur le campus étant considérable, mais oui... je m'éloigne du sujet. Enfin, j'ai toujours été loin de soi, mais je parie que vous voulez des nouvelles, non? Bahh... en résumé, disons que je prends la pâte à dents gratuite au lieu des condoms. Autant avoir des belles dents que lubrifier les lèvres d'une fille. Sinon, réalisation personnelle: j'ai descendu en bas des 200 lbs selon la balance hier, mais j'ai encore du chemin à faire, heureusement que le cross-training m'aide. Et le parkour met un peu de piquant aux jours ici, passés à ne pas étudier.
Ça m'emmerde, ici il n'y a que des scientifiques et des hippies, un niant la pratique de l'art, l'autre vivant l'art à travers la vie quotidienne et la nature. Je ne veux pas être snob, mais quand même... disons que je m'ennuie des passionnés de la musique et des lettres avec qui j'ai été élevé. Mon écriture se nettoye (oui j'ai utilisé mon carnet orange, rayé de crayon permanent ces jours-ci), mes lettres Baudelairesques devenant plus propres, la frénésie de mon esprit devenant adulte au lieu d'adultère - un édulcorant soumettant mes sens à un triste désespoir. Mon français galvanisé depuis tant d'années se permet maintenant de rouiller à mon insu, et je dois me remettre sur le bon chemin de croix, voyez-vous, donc hop, oui.
J'écris.
Oui, je parle d'espoir parce qu'après tout, il ne reste pas grand chose de l'humanité. Le futur ne peut que retomber en enfance, vous savez - c'est l'apoplexie du progrès qui nous ronge, paralysant nos membre peu à peu. J'ai hâte à la troisième guerre mondiale, ou sinon une pandémie de Solanum (vous verrez), parce qu'on ne pourra plus se battre contre un ennemi sans se battre contre l'humanité entière. Nous sommes les parasites de cette Terre, et nous allons être expulsés quand l'hôte mourra. Nous mettons un président à la barre d'une des nations les plus puissantes du monde, avec un mot à nos lèvres. Hope. De un, il faut vraiment être dans le pire guet-apens existentialiste quand nous ne demandons que de l'espoir. De deux, comme Andy D. le dirait si bien, quand il n'y a plus d'espoir, il ne reste plus rien.
J'ai hâte à rien.
-Jack- J'écoute: I Want You So Hard (The Boy's Bad News) - Eagles of Death Metal
P.S.: J'adore étudier (et vivre) ici quand même, inquiétez-vous pas.
12 octobre 2008
Hermétique et arithmétique
Bah... je me noie dans un terrain vague de déception humaine,
Voguant dans des épaisseurs de passé recomposé, décomposé,
Le corps plus agile, la psyché, détritus épuisé,
Essaie une fois de plus de danser sur les restes d'une vie saine.
Lancer quelques rimes nullards sur mon absence de coeur,
Ironique, ce manque montre sa présence, tapageur,
Lançant des cris ici et là, spectre d'un sage Sade,
Décibels atteignant des bouches affamées, sinon des barricades.
Je ne pourrais dire que je suis triste, ni content de ce fait,
Je ne me plains pas, défait par jour pas jour parfait,
Synonymes d'indifférence voletant au gré du vent, pléonasme,
La voile basse, matelots chagrinés, l'aval de l'halètement, ectoplasme.
Le charme disparu, ébloui par l'amertume, la fièvre de mes nuits,
Le mercure interne explosant, cauchemar s'ensuit,
Il ne me reste qu'à demander au monde un balai infernal,
Nettoyer les hantises du hangar qui me sert de piédestal.
Je m'ennuie de l'espoir,
Du temps que l'amour était fait du lendemain,
Je déteste l'Histoire,
Maintenant ce qui est aimé est seconde main.
(Et je ne veux pas que vous imaginiez des vulgarités)
-Jack- C'est juste parce que je n'ai rien à raconter.
P.S.: J'écoute : Green Light (MSTRKRFT Remix) - John Legend and André 3000
P.P.S.: Merci pour la fin de semaine.
20 septembre 2008
Spleen
L'aval des massifs de l'automne m'enlève une fois de plus de la solidité de mes pieds. Des idées de manque de grandeur me subjugent, car je suis un néo-vandale. La chanson des couteaux tirés joue en arrière-plan d'un nouveau initié à ces tunes, une nouvelle tête de radio. Le coeur légèrement lourd, je fixe la froideur de la fenêtre, pourtant transparente, contrastant avec la chaleur du paysage extérieur. Les stores tintent délicatement de leur ton plastique. Je réfléchis durement sur ma lâcheté, comment je ne suis pas capable de me concentrer sur un seul projet, un généraliste universel, tournant en rond dans des milliers d'idées non-complétées. Je rumine sur mon aorte tendue qui circule dans ma bouche, artère fièvreuse dans mon absence d'absence. Malgré des périodes de doute, on sait ce qui va se passer - le froid hivernal va s'installer, dans sa majesté blanche, immaculant tout ce qu'on ne touche pas. Je m'ennuie. Je devrais être en train de raconter une histoire. Tout ce que je fais c'est peindre un paysage.
Mais au moins je me dis que j'vais bomber ce paysage de mes tags dans peu. Et être capable de m'échapper grâce à mes cours de parkour. Et être capable de me défendre grâce à mes cours de rugby. Et me trouver un boulot... enfin... à moment donné.
-Jack-
10 septembre 2008
Une question de négoce.
Vous savez ces histoires, ces légendes urbaines de personnes ayant... disons, une double existance? Vous savez ces hommes qui font le tour du monde pendant les jours de la semaine et qui reviennent trouver leur famille et leur femme dans la suburbia locale plus tard?
Bon c'est quand même pas aussi extrême que ça, mais je me sens un peu de-même.
C'est juste drôle de réfléchir à ça, parce que j'ai vu personne de Rimouski depuis trois semaines, que je régule mes finances moi-même, que je me force à étudier (ce que je n'ai pas encore fait), que je cuisine moi-même (ce que je fais à merveille), etc etc... mais bon. Sans compter les pratiques de rugby qui me font boire un litre de lait par jour pour que mes chevilles puissent survivre et mon néo-végétarisme parce que la viande est trop chère (enfin... hier j'ai acheté du creton... miam). M'enfin, j'aime la vie ici, la liberté qu'on a, les gens de partout, ça change de l'échangisme rimouskois (Étienne sait de quoi je parle... quand on apprend que deux amis de milieux différents commencent à sortir ensemble) et du français, duquel je m'ennuie un peu. Mon accent me confère des qualités d'étudiant allemand, et reste parfois difficile à prononcer.
Et je m'ennuie de mon char. Vraiment. Ça m'encourage à travailler ici pour recueillir l'argent pour une autre minoune... enfin... une VW Corrado. Essayer de pas trop sortir slash boire, ce qui reste difficile quand on est entouré de gens qui viennent découvrir les mérites de notre âge légal assez bas. J'ai entendu des histoires de flics aux États-Unis qui tirent sur les jeunes avec des pistolets à paintball quand ils boivent underage. Nous sommes chanceux ici.
Mais bon... assez parlé, je dois... enfin, un jour... travailler.
Au revoir!
-Jack- J'écoute: Heavenly Peach Banquet - Monkey (Damon Albarn et Jamie Hewlett): Journey to the West
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