17 mars 2010

Modeste et pompon

- Alors, ça va?

Je l'ai regardé avec ma face de crisse moi patience et j'ai tracé le vide laissé par mes cernes à l'aide de mes index. Il a arrêté de me poser des questions stupides.

J'ai l'impression que me plaindre est devenu chose courante, un talent que j'exerce avec un certain brio, pouvant nuancer comment la vie est un pute pis tu meurs ou juste laisser des p'tits commentaires suggestifs de mon mal-être. Je suis amer. Je bois amer. Insomnie et sueurs froides causés par une boulimie tabagique. Au moins ma peau a arrêté de grouiller comme si j'étais une carcasse de cheval en décomposition. Bah. Juste un résumé de comment je me sens ces temps-ci. Impatient, dégoûté, seul, fatigué. J'ai juste envie de retomber en amour... ou qu'elle retombe en amour avec moi. J'ai envie de fumer les problèmes de mon corps. Et dormir. Et faire des champignons magiques pour pouvoir me redécouvrir.

Bah.

Du râlage.

Boff.

-Jack-

16 décembre 2009

90 days. During 90 days i was the king of the world. Now im just staring down on my empire of dirt and just want to destroy all the memories of purpose. Sleeping is for the weak. Empty bottles are tenants in my bedroom. I lay next to a guitar I never played. The ceiling is the only thing staring back at me nowadays.

The nights have grown cold, and the days colder.

Being alive is a metaphor.

Home is just another place I don't want to be.

Being heartbroken is like having our soul being held at gunpoint.

Except you're the one pulling the trigger

Now being awaken by a kiss means you've been dreaming.

Now dreaming has become a curse.

Now the only music that could express your sadness is silence.

When you have a double bed and only sleep on one side of it.

Sigh. Anyway.

Alexandra leaving

She made me listen to this song the first time we met. "Its a song about me", she said. These memories of her overshadow my life nowadays. Everything is in black and white except when I close my eyes, and see her looking at me again. I've turned into a blind man, drinking his sorrows away, hibernating from all the outside world. Even though I sleep in 12 hour intervals, I still feel tired, I feel like the world is crushing me from the inside out. I just... fuck. She was the one. And I feel like I blew it. I was waiting for a girl like that for almost 10 years now, and she's gone now. I still love her. I would just stop everything now to be with her again. Being alive is against my natural instinct, and its slowly driving me crazy. God... I didn't cry at my father's funeral, nor at his death, but I would just whimper like a kid if I just see her again.

I cannot study.

I cannot breathe.

I cannot blink.

I cannot live without loving.

I cannot live without being loved.

I am the eternally cursed poet.

I am the senseless romantic.

I am my own downfall.

I am as good as dead when she's not there.

7 décembre 2009

The road is leading to nowhere. It’s cold and the window’s open but hot air is still whipping my face, as I maxed out the heater. Nightdriving is always better when pointless, the rabbit in your headlights being solely a reflection of self. An aching heart numbed by the sifting landscape insulting the notion of knowing – getting lost in your motorized living room. Swigs of cheap liquor make me forget the numbing stings of waking up alone and needy. I am alone with the world, not on a racetrack, but on a railroad. A clink and I know the cigarette lighter’s bright coil is crispy. I stare at it, not knowing if I should brand my skin with a scar or burn up the cancer stick stuck between my lips. The thought of the smell of burning flesh makes me shiver, so I enjoy a drag of the tobacco, even though I know it’s a bank loan on my longevity. Fuck it, I spend more time trying to avoid life than actually going through its gears – I guess I’m literally living the dream then. Another car drives by, and I imagine myself colliding with it, seeing my face crashing on the wheel, brains spewed all over the windshield, the seatbelt bruising my skin, breaking my rib cage as my insides are turned to mince. Nah. I couldn’t stand being responsible for the death of the soul in the other car, seeing the barely recognizable face of a crying woman whose mascara dripped down her tear-ridden cheeks as she exhaled her last breath. No. Just focus on the road and don’t let the crazed driver kill you. Just let the road forget about her. And please. Don’t start sobbing.

14 mars 2009

Bahahaha!

Un excellent blogue de jokes historiques... si vous voulez vous régaler.

Commencez par cette page, la première BD est tellement drôle:

http://harkavagrant.com/index.php?id=145

Désolé, pas le temps d'écrire comme tel! Peut-être plus tard, dans une semaine peut-être...

-Jack-

18 février 2009

En passant - encore

J'reviens à Riki pour samedi le 21. Semaine de relâche!!

-Jack-

28 janvier 2009

BTW

Nouveau post sur Maestro, musique après tant de temps. Enjoy.

-Jack- J'écoute un mashup de Feist et de Eminem haha. Girl Talk rules.

26 décembre 2008

Camels and parliaments.

Beurgh.

Le goût poivré mais fade de la fumée secondaire des cigarettes hivernales m'étreint l'esprit pendant un moment. L'envie me prend de me brûler une petite clope autour de ces gens baisant avec leur bière dans l'espoir de mettre les mains sur quelque chose, ou quelqu'un de nouveau. Pas pour rien qu'une bière porte une robe et a une teinte capillaire particulière. J'ai un goût pour la bière comparable mon bon goût côté femmes. Problème est que je ne peux jamais les apprécier à leur juste mesure, aimant ma bière très froide, cachant les effluves dégagées par le breuvage. La comparaison s'arrête là, car les parfums féminins me rendent tristement fous, ayant le nez d'un fox terrier. J'aurais voulu des meilleurs yeux seigneur.

Lâche et las, la fumée expirée reste suspendue pendant un court moment avant de s'évaporer comme si rien n'était. J'ai l'impression d'avoir laissé partir un peu de moi même, chaque bouffée criant pour un retour à mes poumons avant de se dissoudre dans l'absolu, accompagnés d'un soupir. Je plains presque ces bouffées de poison. Feignant un sourire je regarde par dessus mon épaule, et utilisant le truc "je-cherche-un-ami-mais-en-fait-je-la-regarde-de-travers" je l'entrevois, souriante comme toujours, sirotant sur dieu sait quel breuvage qui est en spécial au bar aujourd'hui. Je n'existe pas, comme d'habitude. D'ailleurs, je ne veux pas exister. Mettre ma vie hors de ses rails seulement pour jouer à la roulette russe de l'amour m'a déçu assez de fois, et ce n'est que mon mécanisme de défense qui est entré en jeu. Je m'exècre pour être un lâche, mais au fin fond de moi, j'en suis reconnaissant. C'est ce qui me permet de me regarder encore dans le miroir en se disant: "Non, t'es quand même pas trop pire, t'inquiètes.", malheureusement ce qui me permet encore de me réveiller les membres entremêlés à mes couvertures, ne se rappellant jamais quel cauchemar a bien pu hanter notre nuit de sommeil pourtant ravigorante. Je suis vacciné contre les rêves, le mal de l'imagination débridée et tortionnaire. Ramper est-il de nature? Les étoiles sur mes genoux sont-ils qu'illusion?

Bah.

Ce qui importe c'est que cette demoiselle est douloureusement heureuse. Bordel, je me sens comme la grande faucheuse ces jours-ci. Fumer la mort lente ne donne pas un sens à ma vie, nuance, mais une direction. Comme ces étudiants dans l'histoire d'une autre brique dans le mur, deuxième partie, je suis sur un convoyeur vers l'abattoir. Du hachis mi-maigre, modestement. Tout ce qui me reste à faire c'est de mettre ce mégot dans la bière d'un mec et espérer que j'en ressors gagnant. Que je fasse saigner mes jointures sur la tempe d'un inconnu serait la meilleure chose à faire ce soir.

-Jack-

24 décembre 2008

On est le 24 décembre...

et je ne dirai pas que je m'ennuie, c'est un mot bien faible. Ma nostalgie est sans bornes, le spleen dévorant mon absence de rêves et mourant, croulant dans une famine anticipée. Ma propre pénurie de patates, mon coeur est un vestige irlandais dans une réalité absurde. Je ne sais même pas de quoi je m'ennuie. De femmes? D'amis? Bah, peu importe, c'est un mal chronique... c'est toujours mieux qu'un mal de dos de toutes façons.

Restons amer. Ça change d'une vie fade.

-Jack-

19 décembre 2008

En passant...

Je suis à Rimouski.

-Jack-