Je m'installe aujourd'hui dans un béatitude de fatigue pour écrire un peu, en fait écrire le premier volet d'une histoire à laquelle je tiens personnellement... mais que j'ai jamais réussi à mettre sur papier... enfin sur écran. Enfin, ni le petit, ni le gros, mais le mien.
Donc... je vous présente un réci mi-autobiographique, mi-comédie romantique, mi-thriller, mi-drame, mi-plein d'affaires, et de plus avec deux fins possibles... que j'vais essayer d'inclure. Bon, essayons de faire quelque chose de constructif... Hop! Appréciez!
Je marchais à pas rapides, nerveux, en m'approchant de ma cible. Elle vérifiait quelque chose dans son cartable, un je ne sais quoi qui la rendait si vulnérable, si agréable à l'oeil que j'en souriais, instinctivement. Elle me vit arriver et posa son matériel par terre. Elle se releva et nos regards se croisèrent, s'entremêlant dans les sentiments que chacun devinait dans les yeux de l'autre. Je levai mon bras pour caresser sa joue. Elle détourne sa tête. Je fais la moue, elle m'entrevoit, et se retourne vers moi, sourire à la bouche. Je retourne ce beau sourire, et j'ouvre ma main droite, lui montrant ma paume droite. Étonnée, elle la regarde. Elle lit, écrit au stylo par moi une heure auparavant, "Je t'aime.". J'ouvre ma main gauche. Elle se tourne et lit "Et toi?". Elle me regarde, insistante, et répond d'un oui des lèvres, laissant juste l'air sortir de sa bouche, ne faisant aucun son. Je prends ses hanches. Je lui donne un bisou sur le front. Je lui donne un bisou sur le nez. Je lui donne un bisou sur la joue. Elle comprend où je veux me rendre, et ferme les yeux. Je lui donne donc mon premier baiser.
Je me réveille en sursaut au milieu de mon lit, portant mes doigts à mes lèvres pour m'assurer que j'avais bel et bien rêvé. Haletant, je jette un coup d'oeil autour: rien. Juste ces vieux murs blanc que j'apprivoise depuis 2 ans. Tout en reprenant mon calme, j'enserre mon coeur de ma main pour ralentir son affolement, et je me rends compte une fois de plus que je ressens. Que j'ai des émotions. Que mon coeur qui battait à tout rompre il y a quelques secondes de cela ressent des vapeurs de ce sucré amer caractéristique de l'amour, cette fille que j'ai laissé à un océan d'ici après ma supposée mort. Ces rêves empoisonnent mon existance, et malgré toute cette liberté que j'avais acquise, je suis encore enchaîné à ma ville natale. Et ça par une simple femme. Bordel. C'est décidé. Je quitte cet appartement. De toutes façons Amsterdam commencait à lentement m'empoisonner, tout comme mon boulot au pub avec mon patron acerbe et les clients tous pareils. Je retourne à mon berceau régler cette petite faiblesse une fois pour toutes. Je repense à mes souvenirs d'elle avant mon départ. Je l'ai vue pleurer à mon enterrement. Je l'ai vue faire mon deuil. J'espère qu'elle va me pardonner après tout ce temps, sinon au moins oser me reconnaître.
... Bon! Première partie de finie. Il faut que je trouve une manière d'expliquer sa "mort" avant la prochaine fois, mais j'en ai une bonne idée la. Anyway, il faut que je tapisse un peu l'histoire aussi, mais pour un bon texte, il faut du temps... alors soyez patients si vous aimez ça.
En passant... toute ressemblance à des évènements de mon passé est strictement fortuite et introduit dans ce texte à cause de leur habileté à encore me faire titiller maintenant.
-Jack-
12 décembre 2007
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2 commentaires:
Bordel!! fallait que tu quittes Amsterdam................
J'veux une suite!!
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