7 juillet 2008

Kingpin

Comment décrire cette sensation...

un besoin...

d'apocalypse?

Je ne parle pas ici d'un sentiment de renouveau. Je veux une fin. Je veux un point tel que l'espoir deviendra superflu, que le monde entier s'engouffre dans son propre nihilisme. Je ne veux pas une aube, je veux un crépuscule, le plus titanesque coucher de soleil que nous verrons étant justement notre dernier. Et le notre. Mais bon, je rêve en couleurs, non?

Bon... si vous vouliez de mes nouvelles, elles se font quand même rares, sinon superflues. Je pourrais les gonfler à un point tel que le Baron Münchhausen devra écrire d'autres histoires extravagantes. Comme cette fois ou que j'ai parlé à une fille, ou cette autre fois que j'me suis trouvé un boulot à Rimouski.

Est-ce que vous voulez entendre la pire excuse au monde? Je ne jogge pas parce que j'ai peur de bronzer en colon.

Hum... koff koff... la fille dont la tête explose dans Cloverfield est vraiment cute.

Petite entracte philosophique: vous connaissez l'existentialisme? Mouiiii, ici, un peu à gauche, des mains levées... Et bien, cette façon de voir le monde, je l'adore. Pourquoi? C'est la seule théorie qui permet de résumer notre existence en deux-petites-questions-claires-et-nettes. De plus, des réponses simples accompagnent ces questions. Bon:

1- Pourquoi je ne me suis pas encore suicidé?
2- Maintenant que je suis sûr que je me flinguerai pas aujourd'hui, pourquoi je devrais me lever de mon lit?

Hop. Plus besoin de croire en la religion après avoir répondu à ça, non?

Sinon, que pourrais-je bien raconter... je sais pas.

Destroyer touché.

À votre tour?

-Jack- J'écoute: This is the Dream of Evan and Chan - DNTEL

P.S.: Zéa, ceux qu'on aime le plus sont souvent des inconnux.

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