28 juin 2008

De retour de Montréal...

Mhhh...

Je dois dire... que j'ai ressenti une certaine vague de... sentiments quand je suis revenu ici. Lassitude? Peut-être. Je me suis ennuyé de la ville? Peut-être aussi, je ne sais pas vraiment. Tous les sentiments se ressemblent tellement, s'en est à en mourir.

Bon, je suis vraiment, en ce moment, une carcasse, étant donné que j'ai passé les cinq derniers jours a charger et à décharger du stock dans une maison qu'il fallait vider, la maison de notre grand-mère qui n'a plus assez de tête pour pouvoir aller acheter elle-même son épicerie, la pauvre. Donc nous vendons sa maison, l'entretenir étant une lourde tâche pour ma tante qui habite à 1h30 de ce lieu là. Tout ça pour revenir à moi: Oui, j'ai dormi sur le plancher pendant 4 jours, je ne pouvais pas respirer pendant 2 jours à cause d'une allergie aux chats (vive le Claritin) et j'ai passé les 3 derniers jours à avoir mal à la cheville à cause de mes pieds plats. Ma peau est décrépite à cause de la poussière et mes paupières me tuent, devenant tellement sèches qu'elle s'entaille facilement. Vous savez quand on a mal au ventre comment la douleur est sourde et lointaine, mais si présente quand même. Avec une entaille aux paupières c'est le contraire. À chaque fois qu'on y touche c'est comme si on enfonçait un couteau chauffé au rouge dans notre cerveau pendant une courte milli-senconde, en plus avec les paupières fermées on a presque l'impression qu'on perd la vue. C'est horrible.

Anyway, j'ai gardé mon petit carnet orange, et j'ai écrit quelques petites broutilles quand j'avais le temps, juste avant de me coucher. J'ai arrêté vers la fin car j'ai perdu mon crayon et je n'avais plus la force de le faire, ni le temps. Mais bon... ça va comme suit:

23 juin, 1h42 du matin

Une première journée détestable, surtout que j'ai pas sorti hier pendant que celle aux beaux yeux sortait. Sans compter le départ prochain de mon prospekt pour loin. Enfin, pas loin comme l'autre, mais loin. Je commence à vraiment plus écrire dans mon carnet vu que j'ai rien d'autre à faire. Comme je disais, je m'ennuie.

Demain, la St-Jean, sûrement une qutre que je vais manquer, vu toutes les choses à faire ici. C'est malade. Il y a tellement de merde ici, les produits cosmétiques de grand-mère à 50 ans de lettres, sans compter la bijouterie que je peux juger de camelote totale.

J'ai trouvé le mixeur, et mon père m'a montré une collection d'alcools, dont une bouteille de Bacardi qui doit avoir 15 ans, sinon plus. Des bouteilles d'absinthe identifiées par une simple étiquette écrite à la main. J'ai même trouvé une boîte de bouillon au poulet Steinberg, marque de supermarchés éteinte depuis les années 80.

Bon, j'dois me coucher, j'ai en plus ma petite routine musculaire à faire. Vivement un emploi.

24 juin, 1h32 du matin

Bon, une autre journée de passée. Comment résumer ça en une phrase. J'ai une idée. WHAT THE FUCK.

Depuis que je suis arrivé ici, j'ai eu plusieurs freak accidents internes, dont:
- La perte de mon souffle même après le Claritin
- Une crise inexplicable de douleur intense aux 2 yeux en même temps. J'ai du pleurer assez pour faire pousser un melon d'eau.
- etc.

En plus, j'ai eu un réveil vraiment à chier... d'abord, je me réveille dans le coffre du camion, car je n'étais pas capable de respirer à l'intérieur de la maison vu mes allergies. Je m'en vais péniblement prendre une douche, et je me rends compte que mon nettoyant pour visage (oui je sais) a coulé dans ma poche de bagages... j'en ramasse beaucoup, comme-ci, comme ça, et me sens mal de tout gaspiller ça, donc je m'en étends dans la figure, pour me rendre compte que c'était du shampooing. J'ai rarement été autant frustré de ma vie contre une situation. Ahhh non, ça remonte à cette histoire de fibre de verre. J'en ai encore sur les tibias.

Sans compter les chicanes frère/soeur, c'est à dire père/tante, et notre petite promenade, moi et ma soeur, dans le centre ville, ne trouvant pas la St-Jean Baptiste.

Bon, le positif maintenant:
- J'ai maintenant un tourne-disques et une collection de vinyles à faire verdir Étienne Chénard.
- J'ai trouvé... UN GHETTOBLASTER. Yaaaaa.
- Une vieille pompe à balounes écrit: GAY BLOW. Faite à Sherbrooke dans les années 60, j'comprends pourquoi ça urgait la loi 101.

Sinon, j'mennuie de vous.

24 juin, 23h52

Malgré que les belles filles pullulent les rues ici,
Je m'ennuie.
Je ne croise que des inconnues ici,
Je m'ennuie.
Hâte de revoir les gens que je connais
et que j'aime...
enfin...

parfois.

Je suis revenu ici à 8h, débarqué ce qui restait dans le camion et me voici. 2h18. 28 juin. J'dois aller me doucher. Demain, entraînement, j'ai gagné du poids à cause de tout ce satané fast-food.

Bonne nuit!
-Jack- J'ai dans la tête: Lollipop (Kanye West Remix) - Lil' Wayne

P.S.: Quelqu'un a des billets pour Banff à donner?

21 juin 2008

Je ne sors pas ce soir, et ca m'emmerde...

Parce que je m'en vais à Montréal pendant assez longtemps, et mon prospekt actuel part quelque chose comme dimanche, sans même que j'aie réussi à lui dire... allo, comme lu dans mon dernier post... mais bon. Elle me manque déjà même si je ne lui ai jamais parlé... mais l'écouter c'est assez pour moi.

Montréal.

Avec ma famille.

À vider la maison de ma grand-mêre.

Deux seuls avantages se pointent à l'horizon:
- Trouver un mixer pour m'entraîner à jongler.
- Avoir le temps d'acheter quelques fringues.
- Avoir le temps d'aller voir... mes amies de Montréal...

Sinon, ce voyage est un trou noir de plaisir.

On se revoit quand je reviendrai... j'ennuierai de vous. Surtout de toi. Et toi. Et toi aussi.

-Jack- J'écoute: Slaughter Freestyle - Socalled

En revenant du bal de quelqu'un d'autre

Il est 4h54 et je viens de finir de faire le taxi pour ma soeur... en l'attendant, j'ai écrit un peu dans mon fameux carnet orange, jusqu'à temps que Max, son ami, ait appellé pour signaler qu'ils étaient prêts à faire le tour des après-bal. Donc... voici ce que j'avais écrit. En passant, pourquoi plus personne ne laisse de commentaires? Suis-je encore lu??

Je me rappelle un peu de cette Brûlerie du temps que c'était plus sombre, et que la lumière bloquée périodiquement par les ventilateurs ne pouvaient pas nous hypnotiser par un contraste clair/obscur (haha cours d'histoire de l'art), un stroboscope de café.

La clientèle d'été commence à se désister, des anglos/francos sûrement de Katimavik vu leur look s'amassent à ma droite. Au moins, j'ai eu la visite impromptue de mon vieil ami Antoine Létourneau (Berger). On a parlé musique, films et de nos petites histoires personnelles... et il a réduit le nombre de High School Sweethearts que je connais à un maigre 2. Enfin, 2 couples. Sinon, un mec qui travaille au café et que je croise au sens m'a dit que mon T-Shirt (supposément emo) était beau. C'est une des choses qui a, disons, fait ma journée...

Sinon... (J'utilise beaucoup de sinon, non?) j'ai vu mon prospekt de l'instant, on s'est souri vaguement, et j'ai vu mon néo-ex-prospekt qui m'a un peu fait de la peine à la voir si belle, ses lèvres rouges et ses cheveux courts aristrocratant sa beauté d'ailleurs. Quelque part de plus... blanc, disons. Elle m'a fait un sacré saut également. J'aurais dû saluer les deux et leur montrer comment qu'elles étaient belles, mais vous connaissez bien votre humble narrateur.

Un caméléon de la couardise, modestement.

Sans compter que les deux s'en vont loin, dans peu.

Et que les deux ont sûrement elles-mêmes leur propre prospekt, qu'il soit rempli ou non. Un faux frère que j'aime bien et un inconnu. Bah, peu importe. Elles vont sûrement comprendre également pourquoi je les appelle prospekts. Elles vont voir que l'amour est bureaucrate.

Revoir des gens en dehors d'un contexte de bar m'a remis la puce à l'oreille niveau réalité, une espèce de semi-quasi-spleen m'incapacitant à voir au delà du rideau des averses nous aspergeant depuis trop longtemps.

Au fond c'est ça.

Je m'ennuie.

Je m'ennuie du temps que j'avais de l'espoir en amour.

Donc je vais continuer à réparer Sofia, qui aura de belles ailes en fibre de verre bientôt. Elle aussi, elle vieillit. Énormément. C'est comme un chien, sept ans par année de vie humaine, mais les dégâts, eux, sont exponentiels.

Je regarde mon écriture, et je me rends compte qu'elle est plus jolie qu'une écriture d'ordi. J'vais essayer de penser à mettre en images qu'est-ce que j'écris, c'est plus humain. D'ailleurs, c'est dur d'écrire maintenant que j'ai quitté la table pour le volant, mais bon, ça me va. De toutes façons, Antoine, Andréane et Myriam étaient partis.

Ma lumière se réduit à un lampadaire que j'utilise pour écrire, ironiquement, devant la bibliothèque. J'allais me stationner dans le parking d'une église, mes préférés, mais vu que j'ai peur d'utiliser la veilleuse de mon char, ayant la frousse que je me retrouve la batterie vide, je fais confiance aux fonds publics.

J'attends. Lentement. Inexorablement. (Le genre de mot qu'on dit tout haut essayant de l'épeler, seulement pour se mêler encore plus.) J'essaie de dormir, mais le coeur n'y est pas, de plus, il est encore tôt pour un oiseau de nuit comme moi...

MERDE! Ces connards de la ville ferment leurs lumières à minuit! Tarés! Je me réfugie au palais de justice, où la lumière est très so-so. Ahhh... c'est une question d'angle. De lumière. De toutes façons, me voici au Cégep, un lampadaire moins efficace qu'à la bibliothèque, mais bien meilleure qu'au palais de justice m'illumine maintenant.

Je me croirais dans le petit prince à force de chercher des lampadaires ainsi.

Pas de secondes sur mon horloge, ni sur le cellulaire. Au revoir les souhaits à 12:12:12. Des mauvais habitudes prises d'Anthony.

Je sais
commentueraisonnablementousignesignificatifsymbolisantachennuyeuse.

Noter - Signes, significatifs, symbolisant. Ceux en arts et lettres devraient comprendre.

Pour venir au point. UN POÈME! C'est comme mes mots croisés artistiques.

J'vais m'efforcer d'être sérieux un brin et ensuite faire mes éventuels cris d'amour pop-punk.

Ça va ainsi... koff koff:

Le moustique gît dans ses entrailles,
Visqueuses, contraste sur la muraille,
L'Homme, fou de rage, crache son lot d'injures,
Répétant, haletant, des bêtises à demoiselle piqûre.

Oui, c'est les femmes qui sucent le sang,
Les mâles, plus petits, butinent des fleurs sans danger,
Cueillant nectar, légionnaires sans armée,
Tandis que l'hémoglobine coule dans d'autres rangs!

Bisque, frustration, colère et haine!
C'est les filles mordillant les veines!
Contrairement aux femmes qui ne peuvent voler,
On peut répandre la gloire d'en avoir tué.

(...)

Un poème sur les moustiques...
Soyons sérieux, c'est que d'la gymnastique,
pour mon crayon, mon stylo, ma plume, mon encre,
pour éviter de redevenir un cancre.

(...)

The last time I dreamt about you,
Was today, when I saw you,
Standing tall, 5'4", in your white dress,
It wasn't prom for you, but I'm impressed.

LOL pires lyrics qui ont jamais été écrites... rimer you... avec you. HAHAHA. Ouais, c'est là que Max m'a appellé et que j'ai conduit... ahhh oui conduit. J'ai même fait Bic/St-Val en oubliant d'enlever le frein à main, j'pensais que mon char allait cramer. Pauvre Sofia... enfin, faut pas que je me stationne dans des pentes trop à pic maintenant. Bon, dodo maintenant, yest 5h30, et demain je m'en vais à Montréal. Et ce soir j'vais sortir.

Salut tout le monde! Désolé de mal écrire!

-Jack- J'écoute: Swollen Members - We Won't Forfeit

16 juin 2008

Cold turkey d'affection

Vous savez c'est quoi un cold turkey? C'est un sevrage, le fait d'enlever une drogue dure à quelqu'un et qu'il se retrouve en choc après. C'est pour ça que John Lennon a fait une toune ayant ce nom la. C'est essentiellement ce que je vis en ce moment, profitant plus de la journée pour dormir que faire quoi que ce soit, hivernant pour essayer de me séparer de ce sevrage. Bizarrement, je rêve de plus en plus, ce qui m'étonne, mais c'est bien, ça me donne quelque chose à conter dans mon blogue.

Sinon, j'ai pensé à ma vie de rêve. Vous savez, ces projets irréalistes que vous vous faites dans votre tête...? Alors c'est ça, je sortirais de l'université et je deviendrais barman à plein temps, m'amusant à faire des cocktails nuit après nuit après nuit... mais ensuite je déménagerais à Amsterdam où, avec l'argent que je me suis fait toutes ces années, je construirais un restaurant nouveau genre où le pot serait une épice à plein temps, servant mes créations culinaires surplombées d'une touche irrévérencieuse aux lois régissant ce monde. Je n'ai pas vraiment de plans pour la retraite, à vrai dire, mais ça implique des plages et de la planche à voile acrobatique.

Pourquoi fume-t-on? Pour le look? À cause de la pression sociale? Parce que ça relaxe? Parce que c'est cooollll? Moi je dis que je fume, très occasionnellement, pour le "statement". Je sais bien que c'est mauvais pour ma santé, mon haleine, mon succès auprès des filles, tout tout tout je sais. C'est pour dire que... je m'en fous de tout ça, au fond. Que tout est f-o-u-t-u. De toutes façons, une aux 3 jours, c'est pas trop pire, c'est pas la pire consommation au monde.

Bahh... bon, j'dois continuer à faire imprimer des CVs pour réussir à moment donné de finir par me trouver un emploi... je suis vraiment tanné de bretter à rien faire ici, bordel! J'ai besoin de matériel de sortie, et d'argent pour me payer un nouveau macbook... entre autres.

-Jack-

14 juin 2008

Des petits faits... pour un petit pain.

Je sais pas pourquoi, mais d'un jour à l'autre, je me suis mis à me politiser. Comme aujourd'hui, je dirais. Juste deux histores qui ont attrapé mon attention:

- Un petit fait tiré du Harper's Magazine, un mensuel américain très respecté, existant depuis plus de 100 ans et relatant les nouvelles politiques et scientifiques du monde entier. Ça va comme suit:

Ratio l'année passée de Palestiniens tués par Israël à comparé aux meurtres dans le pays même: 1:1

Ratio cette année jusqu'à maintenant: 115:1

- Sinon, un fait qui montre que notre société n'est pas complètement sans justice: Basil Parasiris, père de famille, a été acquitté du meurtre au premier degré du policier Daniel Tessier, le jury croyant à la légitime défense. La police, ayant des soupçons concernant son implication dans un trafic de drogue, défoncent la porte de leur demeure et rentrent dans la place en criant police. Le suspect, dans sa chambre avec sa femme, n'entend pas le cri et sort son revolver. Daniel Tessier, policier, rentre donc dans la chambre arme au poing, et Parasiris, voyant l'arme, tire 4 coups de revolver en sa direction, trois coups atteignant le flic, qui tombe. Les autres policiers, alertés, mais ne sachant pas la direction des coups, tirent en direction de la chambre du fils a Parasiris, 15 ans, qui s'était caché. Ensuite, les policiers tirèrent 5 coups de semi-automatique en direction de Parasiris et de sa femme, les atteignant respectivement au bras et au pied.

La fouille dans la maison se solda par la découvert d'un gramme de cocaïne et de deux grammes de marijuana.

Je ne sais pas de vous, mais comment aurait l'air la police si ils avaient tué un mineur, par simple erreur? Comment paraît la police, justement, tirant 5 coups en direction du suspect et atteignant seulement une fois Parasiris et une fois... sa femme, innocente? Surtout avec la doctrine du "Shoot to Kill" présente dans le training de chaque policier, où un flic doit justement sortir son arme et tirer seulement pour tuer. Et comment se permettent-ils de rentrer aussi brusquement dans la maison d'un père de famille? Je vais citer Righteous Kill, un film qui va bientôt sortir et qui contient une belle phrase dite par un des policiers:

- You don't become a cop because you want to serve and protect. You join the force because they let you carry a gun and a badge. You do it because you get respect.

3 ans d'études pour devenir policier et ruiner des vies, 10 ans pour devenir médecin et en sauver, non?

-Jack-

13 juin 2008

Loi anti-piratage...

Une nouvelle loi est en train d'être passée à Ottawa par les conservateurs, et cette loi permet maintenant d'arrêter et de mettre une amende de 500$ par PIÈCE téléchargée illégalement sur internet, tandis qu'une pièce distribuée sur internet, par exemple un segment de film ou un clip de musique mis sur youtube amènerait des amendes de plus de 20000$. Nous devons arrêter immédiatement cette loi si nous ne voulons pas nous retrouver dans un état totalitaire, et avoir une amende de 1500$ pour 3 tounes des Backstreet Boys sur son iTunes ne plaît pas à tout le monde. Cela va également pour les photocopies de livres, ou les émissions qu'on enregistre à la télévision.






Agissez contre cette loi!
Envoyez des messages à votre député ou au premier ministre!
Sinon, parlez-en à votre entourage!

Des informations :
- Torrent Freak, un site fiable sur la communauté de pirates.
- Michael Geist, critique de la loi.

-Jack- Écoute: DE LA MUSIQUE TÉLÉCHARGÉE.

P.S.: La chanson "Bonne Fête" est encore sous copyright canadien. Ça pourra vous couter cher à chaque fois que vous allez la chanter.

10 juin 2008

Nova Prospekt

Nova Prospekt, c'est une traduction un peu bâtarde de "Nouvelles perspectives", si on utilise l'alphabet cyrillique, c'est-à-dire les lettres russes, pour ceux qui pensaient à un prénom. Sinon, si on prend la traduction phonétique, que j'aime mieux, on tombe sur "Nouveaux prospects". Les deux en disent beaucoup sur le contexte de l'expression, et voici pourquoi.

Oui, je le sais, je suis un gamer, et je l'assume à moitié. Nova Prospekt, c'est une prison dans Half-Life 2, un jeu génial, où justement des prisonniers politiques sont torturés afin d'embrasser cette "Nouvelle perspective".

Sinon, si évite ce détour bâtard à travers le geekisme, je parle surtout de nouveaux prospects. Vous savez... prospects = filles... même chose. C'est un mot que j'aime bien, étant donné que je connote le remplissage de formulaires à de nouveaux "amours". C'est tellement rendu une habitude, vous savez, de se tanner d'écrire toujours les mêmes affaires sur les mêmes feuilles, pour finalement les garder proches de nous, mais les perdre avec le temps. Bah, peu importe.

Je finis les préparatifs pour partir a Montréal, c'est-à-dire se réserver une résidence au campus, une chambre double... j'me demande si je devrais demander de cohabiter avec une fille ou un gars, encore... je sais pas. Vous savez... d'un bord, j'aurais un coloc propre, qui penserait comme moi, qui cuisinerait bien et qui écouterait des trucs relax comme du John Mayer, d'un autre bord j'aurais une fille. Ahhh oui... les stéréotypes. Sérieusement, c'est pas une question de sexe, mais bien une affaire de personne, non? J'veux pas sonner comme un bisexuel, car c'est pas le cas, mais quand même.

En passant, j'ai pas encore de boulot, et la mole de CVs que j'ai distribué ont pas encore porté fruit, alors si ça continue de même, je vais apprendre à voler des chars.

Donc... désolé pour le post court... mais j'ai pus grand chose a dire... juste un ptit update sur qu'est-ce qui se trame dans ma vie. D'ailleurs, une première image de blogue, ça peut pardonner une texte pas trop bon?

-Jack- J'écoute: Glimmer - Aqualung.

26 mai 2008

Etttt merde...

Je me suis dit... après tout, un blog, c'est un gros ego trip. C'est toujours, post après post, une excuse de parler de soi, de raconter des p'tites histoires, ou ici, de dire comment qu'on se sent. Nos victoires, nos défaites, etc. J'ai rien contre ça, mais je ne peux m'empêcher, très peu modestement, de toujours parler de moi, sans arrêt. C'est comme une auto-expérience. J'espère que ça ne vous emmerde pas trop.

Je suis l'homme à tout faire. Fort, mais pas trop. Intelligent, mais pas trop. L'homme qui n'est pas exceptionnel, mais singulier par son juste milieu. Polyvalent, universel. L'exemple qu'on ne prend jamais, étant dans la moyenne de tout. Malgré ça, une chose que j'ai remarqué c'est le caractère plus extrême de mes sentiments. Si je suis content, je suis en extase. Si je suis en colère, je suis en furie. Si je suis indifférent, je le suis, ironiquement, à l'extrême.

Vous savez, je me suis rendu compte comment la colère et la jalousie sont des alternatives à la tristesse et le spleen, parfois confondant les familles de sentiments. Ça me rend détestable, je sais, mais bon... ça me vient d'une maxime qui dit que la pitié est le pire sentiment qu'on peut ressentir pour quelqu'un, ce qui fait de moi un être qui, malgré parfois irritable et colérique, en fait est, du fond du cœur, un gars qui rêve de jours meilleurs. Et là, je peux dire que je serai légèrement... insupportable au cours des prochains jours, une certaine... source de tristesse m'ayant envahi, et une insupportable jalousie pour un homme qui est en même temps une source d'inspiration et le pire des connards. Un Tybalt Capulet en puissance. Un gars que je tuerais avec le sourire tiré, malgré que je suis son Mercurio. De la chair à canon accidentelle. Bah, peu importe.

Avoir 18 ans, c'est avoir à disponibilité facile des centaines de saveurs d'oubli, car avant, vu la difficulté d'accès aux drogues légales, c'était des sources de plaisir. Adulte, c'est des torrents, des litres d'oubli, de l'oubli filtré et à saveur de menthol. Nicotinomane? Je le deviens, surtout en ces temps-ci, ou rien ne m'empêche de ne pas fumer, car ma vision de l'amour suit des vagues avec le creux de plus en plus creux à chaque fois. Bientôt je verrai l'amour comme une mer d'huile, sinon un cratère salé. Je croyais que ça irait pour le mieux, mais ma tête, comme d'habitude, avait raison. Jeune fou. Tu croyais sérieusement qu'il y a des choses qui marchent dans la vie? C'est vrai... pauvre fou, tu n'es plus jeune, tu ne peux plus te permettre le rêve. Il ne faut pas que tu marches dans des chemins nouveaux, il faut que tu marches dans les pas de quelqu'un d'autre. Dans ce cas-ci, ceux de personne, sinon d'un animal. Qui fume.

Ne me parlez pas de charme. Ni de beauté. C'est les deux pires mots inventés par l'homme, car c'est des choses qui ne peuvent être mesurés, qui changent à chaque personne. J'haïs l'humanité pour avoir créé des gens aussi différents les uns des autres. Je rêve d'une société de robots, ou tout serait si simple. Les gens seraient tous égaux dans leur stupidité, leur ignorance, car c'est dans l'absence qu'est l'absolu, chaque personne étant heureuse, enfin. Plus de différence, plus de différents. Ne me prenez pas pour un nazi, ni un communiste, c'est juste un rêve. D'ailleurs, un rêve dans lequel les hommes et les femmes n'existent pas. Un anti-idéaliste, pas un qui rêve pour sa race, mais pour sa fin. Un paradoxe face à ces deux théories extrêmes. De toutes façons, tous les gens qui réfléchissent sont des connards. Et de première. J'en suis l'exemple plus ou moins vivant.

Ne me parlez plus d'ennui. Ne me parlez plus d'amour. Ne me parlez plus tout court. J'ai appris ma leçon sur l'espoir. Ça m'apprendra à en avoir, bordel. Oui, je suis un environnementaliste, et je respecte énormément la nature, mais, avant tout, nous sommes la dernière génération qui peut utiliser les ressources de la Terre et en gaspiller allègrement, alors profitons-en! Putain, brûlez les, ces ressources, pendant qu'il est encore temps, pendant qu'on est encore vivants! Nos enfants, ils mourront de toutes façons, on le sait bien, et peut-être même pas parce que notre planète se meurt, mais bien parce que l'humanité est en train de s'effondrer sous son propre poids.

J'écris beaucoup pour rien dire ces temps-ci. Je parle toujours de... ces temps-ci, d'ailleurs. J'ai appris à mettre de côté mon passé, mes racines, n'importe quoi que j'étais avant. Je sais qu'est-ce qu'il faut changer chez moi, reste juste à le faire.

L'histoire ne se répète pas.

Elle bégaie.

-Jack- J'écoute: Everyone Nose - N.E.R.D.

25 mai 2008

Mon petit cahier orange...

Vous savez... je ne suis pas une fille, mais je traîne un petit carnet orange. Un carnet de notes, pour écrire mes plus ou moins bonnes idées, que je continue de transporter ces temps-ci, ayant quand même beaucoup de temps pour réfléchir, disons. Voici quelques petites affaires que j'ai écrit dedans, à part des notes de set de DJ haha...

By the way, mon cahier s'appelle: RBL without two e. Je sautes quelques entrées incomplètes et désuettes maintenant.

Vous savez, moi et le masochisme, toujours cette tendance à me blesser sans m'en rendre compte. En fait, c'est pas du masochisme, sinon j'aimerais ça. Non j'hais ça à mourir, j'suis pas Trent Reznor ni Johnny Cash (gag de Hurt... écoutez les deux versions, ça en vaut la peine). Cette manie de toujours viser trop haut dans les choses dans lesquelles je suce royalement et bas dans quoi j'excelle. Bon, coupons au vif du sujet, car je n'ai pas touché positivement à cette facette de la vie depuis bien longtemps. Vous savez, vous savez tous...

L'amour.

Après près d'un an d'hédonisme et de petites promenades inespérées entre des amours amicaux et impossibles, je l'ai trouvée.

Mon nouveau rêve éveillé, mon nouveau talon d'Achille.

Mais je dois avouer que je suis le pire des connards, car elle part dans peu de temps. Quoi? 5 semaines? Elle me manque déjà quand quarante kilomètres nous séparent, mais un continent complet? J'essaie d'y penser le moins possible, mais ça serait surhumain.

Bah... j'ai plus rien à dire à ce sujet, moi qui me croyait sans cœur.

Un ami imaginaire? Je n'aime pas le terme... disons plutôt... une conscience. Enfin... une anti-conscience, étant donné qu'une conscience donne le choix moral, et qu'après tout, je parle à moi-même. C'est une fille bien sûr, je prends la chose le moindrement au sérieux, et savoir qu'il y a quelqu'un prêt à tendre l'oreille n'importe quand pour s'auto-entendre est un boost niveau estime de soi, un une baisse niveau modestie. Et pas n'importe laquelle quand même! Une vraie canon, enfin, selon mes standards... Elle est quand même pas moche, j'ai du goût! Pas ma fille de rêve non plus, faudrait quand même pas tomber dans la poursuite de l'idéal psychédélique, dans l'autodestruction psychique. Faut pas que je tombe amoureux de moi même, sinon je deviendrais le sujet d'une toune de Hérésie (clin d'oeil clin d'oeil).

Et je l'appelle quoi la? Jacqueline (was seventeen, waiting on a desk whenn...). Non. Des mauvais souvenirs de blagues méchantes du primaire, et de tounes de Franz Ferdinand. Joni? Mhhh... j'veux pas tomber dans la spirale des noms de de chanteuses inspirées, sinon j'pourrais prendre Beth, Tori, voire Pascale. Une référence musicale? She's my Paper Tiger... mais pas un nom comme tel. Camille. C'est excellent. Charlotte sinon. Camille Charlotte Cormier. Hihi. J'ai toujours aimé ce nom de famille, et trois C de suite, c'est bien. C'est exquis. Ça fait tourner la tête des psychanalystes.

- Alors quoi de neuf, Charlotte.
- Tu sais bien que c'est voué à l'échec, ton truc de parler avec toi même.
- Oui oui je sais. Je sais. Je sais.
- Tu te répètes en plus. Pffffttt. C'est ça qui arrive quand on se parle. On espère que notre tendre moitié comprenne pour qu'il puisse tout régler... mais je comprends autant...
- Que l'autre moitié. Je sais. C'est comme pelleter des nuages avec un bébé mort.
- Arrêtes de faire des mélanges de jokes. J'suis sûr à part de ça que le bébé aimerait ça après tout, des nuages, c'est fait de fromage.
- T'as un bon point.
- Alors toi... quoi de neuf? Ça fait quand même une paie qu'on s'est pas parlé, non?
- (...) C'est que, après tout, on est... une entité? Même si t'es ma très belle moitié féminine, je te rappelle, que dans la réalité, on a une verge entre les jambes. Et que tu la partages avec moi, chérie.
- Touchéé...
- Bon, on arrête de radoter, là... j'ai d'autres chat à foutter.
- D'autres chats... BOTtés? Hihihi.
- Oh mais la ferme! Pas parce que c'est écrit en italique qu'on peut écrire ainsi des conneries!
- Mais c'est ton problème si tu l'écris sur le world wide web, boy.
- Grrr... j'hais ça quand t'as raison.
- Misogyne.
- Là tu sais que c'est pas vrai.
- Oui, je sais, c'est pour me faire aimer...
- Mhhh... d'accord, dors là.


-
Jack- J'écoute: Hernandoz Hideaway - Archie Bleyer

22 mai 2008

Petites pensées des dernières semaines.

Je suis frustré, et pour cette fois, j'ai une bonne raison d'être frustré. Car ça ne m'implique pas dans l'équation.

C'est que le diesel est rendu TELLEMENT cher. Quand je parle de cher, je parle de 1,52. Oui, c'est FUCKING CHER. Vous savez pourquoi? Parce que le monde chialent sur le prix de l'essence, mais personne s'occupe de protéger le prix du diesel. Les camionneurs s'en foutent, ils ont des rabais et de plus c'est la compagnie qui paie, mais quand on se ramasse au petit consommateur comme moi et tous les amoureux du TDI, on est dans la marde. Nous qui pensions économiser un peu d'argent et essayer d'aider (très légèrement) l'environnement avec des moteurs à compression. Pffftt... c'est des jours comme ça qu'on se demande si on devrait investir dans l'assurance et s'acheter une moto.

J'aimerais ça que la distance entre Rimouski et St-Val soit de 70 minutes. Ça me permettrait de connaître plus que les 6 premières tounes de chaque CD que j'achète, surtout que je me suis tapé une razzia mardi passé. Bilan:

- Dernier Death Cab for Cutie
- Dernier Radiohead (Yétait temps)
- Dernier [karkwa]
- Dernier Juno Reactor (Premier pour moi aussi)
- Dernier Dillinger Escape Plan (Vive les murs soniques)
- Dernier Omar Rodriguez-Lopez (Le gars de The Mars Volta et At the Drive-In)

Ça sonne comme du rattrapage, mais oui. C'est le cas. J'vais pas commencer à acheter des classiques, faut que je montre ma démarche de fanboy après tout.

J'ai pensé à ça dans l'auto tantôt, un p'tit truc qui ne fait sourire que des gens comme Zéa:
"Les filles sont comme des serpents. Apprends à jouer comme du monde avec ta flûte, pis elles vont toutes danser pour toi."

Bon, enough sexual innuendo. Let's ask ourselves why would we live forever anyway. Aww yeah: to find somebody to love. Just don't stop me now, because the show must go on. Life is a giant bicycle race, where everybody just goes slightly mad. Just remember : Too much love will kill you. Every time.

Mhhhhh ces temps-ci, les gens trouvent l'amour, ou ils remettent en question ce que c'est vraiment. Moi je tombe dans les deux catégories, voyez-vous, car je ne veux pas insinuer que je suis masochiste, mais j'ai rien contre me faire fouetter par un dilemme de temps en temps. Faudrait que je retrouve l'ex-romantique que j'étais avant, voire trouver quelqu'un qui aimerait se faire charmer par moi, avec ma face de boeuf haché. Perds les lunettes, Jack, ca te donnera des yeux un peu plus normaux. Putain de sang jaune. Un bâtard, c'est toujours beau, mais il y a l'exeption à la règle, quoi. Mêler une asiatique corpulente avec un irlandais eczémateux, c'est ça que ça donne.

Bon, j'ai besoin de sommeil, demain sera une journée occupée si je réussis à me traîner dehors et jogger un brin, sinon faire mieux, comme acheter des fleurs quoi.

-Jack- J'écoute: Inca Steppa - Juno Reactor

P.S.: J'vais écrire a moment donné ce que j'avais noté dans mon petit carnet orange "RBL without 2e" - pour ceux qui ne comprendraient pas: "Rebel without a cause". Et je vais suivre la mode des amis imaginaires et transcrire effectivement un petit dialogue avec lui. Mais avant ça, dodo!