26 décembre 2008

Camels and parliaments.

Beurgh.

Le goût poivré mais fade de la fumée secondaire des cigarettes hivernales m'étreint l'esprit pendant un moment. L'envie me prend de me brûler une petite clope autour de ces gens baisant avec leur bière dans l'espoir de mettre les mains sur quelque chose, ou quelqu'un de nouveau. Pas pour rien qu'une bière porte une robe et a une teinte capillaire particulière. J'ai un goût pour la bière comparable mon bon goût côté femmes. Problème est que je ne peux jamais les apprécier à leur juste mesure, aimant ma bière très froide, cachant les effluves dégagées par le breuvage. La comparaison s'arrête là, car les parfums féminins me rendent tristement fous, ayant le nez d'un fox terrier. J'aurais voulu des meilleurs yeux seigneur.

Lâche et las, la fumée expirée reste suspendue pendant un court moment avant de s'évaporer comme si rien n'était. J'ai l'impression d'avoir laissé partir un peu de moi même, chaque bouffée criant pour un retour à mes poumons avant de se dissoudre dans l'absolu, accompagnés d'un soupir. Je plains presque ces bouffées de poison. Feignant un sourire je regarde par dessus mon épaule, et utilisant le truc "je-cherche-un-ami-mais-en-fait-je-la-regarde-de-travers" je l'entrevois, souriante comme toujours, sirotant sur dieu sait quel breuvage qui est en spécial au bar aujourd'hui. Je n'existe pas, comme d'habitude. D'ailleurs, je ne veux pas exister. Mettre ma vie hors de ses rails seulement pour jouer à la roulette russe de l'amour m'a déçu assez de fois, et ce n'est que mon mécanisme de défense qui est entré en jeu. Je m'exècre pour être un lâche, mais au fin fond de moi, j'en suis reconnaissant. C'est ce qui me permet de me regarder encore dans le miroir en se disant: "Non, t'es quand même pas trop pire, t'inquiètes.", malheureusement ce qui me permet encore de me réveiller les membres entremêlés à mes couvertures, ne se rappellant jamais quel cauchemar a bien pu hanter notre nuit de sommeil pourtant ravigorante. Je suis vacciné contre les rêves, le mal de l'imagination débridée et tortionnaire. Ramper est-il de nature? Les étoiles sur mes genoux sont-ils qu'illusion?

Bah.

Ce qui importe c'est que cette demoiselle est douloureusement heureuse. Bordel, je me sens comme la grande faucheuse ces jours-ci. Fumer la mort lente ne donne pas un sens à ma vie, nuance, mais une direction. Comme ces étudiants dans l'histoire d'une autre brique dans le mur, deuxième partie, je suis sur un convoyeur vers l'abattoir. Du hachis mi-maigre, modestement. Tout ce qui me reste à faire c'est de mettre ce mégot dans la bière d'un mec et espérer que j'en ressors gagnant. Que je fasse saigner mes jointures sur la tempe d'un inconnu serait la meilleure chose à faire ce soir.

-Jack-

24 décembre 2008

On est le 24 décembre...

et je ne dirai pas que je m'ennuie, c'est un mot bien faible. Ma nostalgie est sans bornes, le spleen dévorant mon absence de rêves et mourant, croulant dans une famine anticipée. Ma propre pénurie de patates, mon coeur est un vestige irlandais dans une réalité absurde. Je ne sais même pas de quoi je m'ennuie. De femmes? D'amis? Bah, peu importe, c'est un mal chronique... c'est toujours mieux qu'un mal de dos de toutes façons.

Restons amer. Ça change d'une vie fade.

-Jack-

19 décembre 2008

En passant...

Je suis à Rimouski.

-Jack-

11 décembre 2008

Recueil de petits textes que j'ai écrit en attendant que mes cours finissent.

C'est en anglais, mais ne vous inquiétez pas, j'écris habituellement en français.

This is the diddle of a man that cannot draw, a mind boggler just to see time pass by i such a dreadful class, keeping my brain busy while alcohol derivatives scroll through the screen. You know those days, those weeks consisting in repeating "fuck" in your head again and again because it resumes what you are thinking about after all. And I ain't talking about hunger for sweet minge, but the fact that indeed, my life is "fuck"... Fuck this, fuck that, fuck all for fuck's sake.

Anyway... that felt good.

I could start writing all kind of emo shitte, emotions for the masses, making girls cry becoming a job so that they ca feel good about themselves, emoting for such absurd desperation. After all, beauty is skin deep, and mine has cancer. I am a see through pariah, the proof that beauty won't blind you if you're not looking at it, steel eyelids blocking the sight of my insides spilled for your pleasure, hoping that you will embrace those guts each night and wake up to their gasping music each morning. Love is that bittersweet feeling, a faint hope in a faint world. Yes, my Messiah wears mascara, and she will put on her own perfume. She won't resuscitate three days after her death, she will be brought back to life in my arms every time she wakes up. She is my light in surrounding lukewarm. She is the one I love. I am the one she loves. And we both love each other's guts.

I miss her already. My future ex-girlfriend. I won't brag with cupid but still, I miss the hope of loving. Cold carcass, warm hands, cold heart, all of my love is dead to the profit of jealousy, deforming my smiles in slow motion for the sake of a foolish love. Without it, life is an intermission from living. I have gone through an eighteen year long intermezzo, the gondole on the canal, places and friends just passing through, one true love died a year ago, and about all of my ups and downs disappearing with H.E.R. Everyday has became a copy of a copy of a copy of nonsense. Absurd is the reason why I wake up now, a machine commanding the end of those sweet dreams that I will never remember. The sour feeling of going to sleep because nothing will change the next day. My sheets won't smell like my heart jumped a beat, and my eyes won't stare into someone else's soul, only contemplating the blank wall with a blank stare. I am bitter now, rye and coffee keeping me adrift... because I am an oak log in brine, slowing down my rotting to wander forever into nothingness. Understanding how this world works won't help me if it doesn't understand me. Period.

December 3rd, 2008
A new coffee shop, a new series of invented souvenirs, whiff of a wannabe life. The hot and sweet beverage standing before me appeared strangely cold and bitter, a linger of my defunct heart hanging on my lips, untouched since too long. Winter time leaves them chapped, but who would care anyway, I can sip on vanilla and bourbon to replace that eternal absentee, forgetful love.

All is grey here even though special care was appointed to the surrounding decor, from the mosaic flooring to the stereotypical paintings on the tan-colored walls. Slit lamb pupils analyse my mood, my faithful fall into infinity and obscenity, irony and distateful comments filling the void beating in my chest. I cannot study, waiting for a rush of blood to the head. Cold foreplay of faith, all humans die, their memories live on. I don't remember anything that was meant to be, living each day like yesterday, half of the man I never was. I am ecstatic to the idea of being the emulator of feelings, being filled day after day of cheap imitations of what living should be.

-Jack-

5 novembre 2008

5 novembre 2008 - enfin, pointer l'évident

Au milieu des arbres nus, je réfléchis. Je note deux choses: Je suis un t-shirt dehors un 5 novembre au Québec, et qu'ironiquement le seul arbre dans ses feuilles à ma gauche montre des feuilles félines, tachetées de noir... il est malade, le pauvre, une moisissure d'après moi. Soupir.

Hier, j'ai vu la fin d'une campagne menée de main de maître, les voteurs ne se railliant pas à un parti, à des idées, voire à des promesses, mais donnant leur foi en un sauveur dans une époque néo-contemporaine. Apposer l'étiquette de l'espoir sur un homme, le premier d'une nouvelle génération de meneurs de nations, un homme jeune, un écu de la mondialisation humaine dont moi-même je suis le fruit, semble un peu absurde. Avant on voulait nous protéger de la mort par la résurrection, maintenant on veut nous protéger de nous mêmes, instruments de nos propres maux.

Mhhh... ici les écureuils sont sacrément gras et piriformes, la concentration de chênes sur le campus étant considérable, mais oui... je m'éloigne du sujet. Enfin, j'ai toujours été loin de soi, mais je parie que vous voulez des nouvelles, non? Bahh... en résumé, disons que je prends la pâte à dents gratuite au lieu des condoms. Autant avoir des belles dents que lubrifier les lèvres d'une fille. Sinon, réalisation personnelle: j'ai descendu en bas des 200 lbs selon la balance hier, mais j'ai encore du chemin à faire, heureusement que le cross-training m'aide. Et le parkour met un peu de piquant aux jours ici, passés à ne pas étudier.

Ça m'emmerde, ici il n'y a que des scientifiques et des hippies, un niant la pratique de l'art, l'autre vivant l'art à travers la vie quotidienne et la nature. Je ne veux pas être snob, mais quand même... disons que je m'ennuie des passionnés de la musique et des lettres avec qui j'ai été élevé. Mon écriture se nettoye (oui j'ai utilisé mon carnet orange, rayé de crayon permanent ces jours-ci), mes lettres Baudelairesques devenant plus propres, la frénésie de mon esprit devenant adulte au lieu d'adultère - un édulcorant soumettant mes sens à un triste désespoir. Mon français galvanisé depuis tant d'années se permet maintenant de rouiller à mon insu, et je dois me remettre sur le bon chemin de croix, voyez-vous, donc hop, oui.

J'écris.

Oui, je parle d'espoir parce qu'après tout, il ne reste pas grand chose de l'humanité. Le futur ne peut que retomber en enfance, vous savez - c'est l'apoplexie du progrès qui nous ronge, paralysant nos membre peu à peu. J'ai hâte à la troisième guerre mondiale, ou sinon une pandémie de Solanum (vous verrez), parce qu'on ne pourra plus se battre contre un ennemi sans se battre contre l'humanité entière. Nous sommes les parasites de cette Terre, et nous allons être expulsés quand l'hôte mourra. Nous mettons un président à la barre d'une des nations les plus puissantes du monde, avec un mot à nos lèvres. Hope. De un, il faut vraiment être dans le pire guet-apens existentialiste quand nous ne demandons que de l'espoir. De deux, comme Andy D. le dirait si bien, quand il n'y a plus d'espoir, il ne reste plus rien.

J'ai hâte à rien.

-Jack- J'écoute: I Want You So Hard (The Boy's Bad News) - Eagles of Death Metal

P.S.: J'adore étudier (et vivre) ici quand même, inquiétez-vous pas.

12 octobre 2008

Hermétique et arithmétique

Bah... je me noie dans un terrain vague de déception humaine,
Voguant dans des épaisseurs de passé recomposé, décomposé,
Le corps plus agile, la psyché, détritus épuisé,
Essaie une fois de plus de danser sur les restes d'une vie saine.

Lancer quelques rimes nullards sur mon absence de coeur,
Ironique, ce manque montre sa présence, tapageur,
Lançant des cris ici et là, spectre d'un sage Sade,
Décibels atteignant des bouches affamées, sinon des barricades.

Je ne pourrais dire que je suis triste, ni content de ce fait,
Je ne me plains pas, défait par jour pas jour parfait,
Synonymes d'indifférence voletant au gré du vent, pléonasme,
La voile basse, matelots chagrinés, l'aval de l'halètement, ectoplasme.

Le charme disparu, ébloui par l'amertume, la fièvre de mes nuits,
Le mercure interne explosant, cauchemar s'ensuit,
Il ne me reste qu'à demander au monde un balai infernal,
Nettoyer les hantises du hangar qui me sert de piédestal.

Je m'ennuie de l'espoir,
Du temps que l'amour était fait du lendemain,
Je déteste l'Histoire,
Maintenant ce qui est aimé est seconde main. 
(Et je ne veux pas que vous imaginiez des vulgarités)

-Jack- C'est juste parce que je n'ai rien à raconter.

P.S.: J'écoute : Green Light (MSTRKRFT Remix) - John Legend and André 3000
P.P.S.: Merci pour la fin de semaine.

20 septembre 2008

Spleen

L'aval des massifs de l'automne m'enlève une fois de plus de la solidité de mes pieds. Des idées de manque de grandeur me subjugent, car je suis un néo-vandale. La chanson des couteaux tirés joue en arrière-plan d'un nouveau initié à ces tunes, une nouvelle tête de radio. Le coeur légèrement lourd, je fixe la froideur de la fenêtre, pourtant transparente,  contrastant avec la chaleur du paysage extérieur. Les stores tintent délicatement de leur ton plastique. Je réfléchis durement sur ma lâcheté, comment je ne suis pas capable de me concentrer sur un seul projet, un généraliste universel, tournant en rond dans des milliers d'idées non-complétées. Je rumine sur mon aorte tendue qui circule dans ma bouche, artère fièvreuse dans mon absence d'absence. Malgré des périodes de doute, on sait ce qui va se passer - le froid hivernal va s'installer, dans sa majesté blanche, immaculant tout ce qu'on ne touche pas. Je m'ennuie. Je devrais être en train de raconter une histoire. Tout ce que je fais c'est peindre un paysage.

Mais au moins je me dis que j'vais bomber ce paysage de mes tags dans peu. Et être capable de m'échapper grâce à mes cours de parkour. Et être capable de me défendre grâce à mes cours de rugby. Et me trouver un boulot... enfin... à moment donné.

-Jack-

10 septembre 2008

Une question de négoce.

Vous savez ces histoires, ces légendes urbaines de personnes ayant... disons, une double existance? Vous savez ces hommes qui font le tour du monde pendant les jours de la semaine et qui reviennent trouver leur famille et leur femme dans la suburbia locale plus tard?

Bon c'est quand même pas aussi extrême que ça, mais je me sens un peu de-même.

C'est juste drôle de réfléchir à ça, parce que j'ai vu personne de Rimouski depuis trois semaines, que je régule mes finances moi-même, que je me force à étudier (ce que je n'ai pas encore fait), que je cuisine moi-même (ce que je fais à merveille), etc etc... mais bon. Sans compter les pratiques de rugby qui me font boire un litre de lait par jour pour que mes chevilles puissent survivre et mon néo-végétarisme parce que la viande est trop chère (enfin... hier j'ai acheté du creton... miam). M'enfin, j'aime  la vie ici, la liberté qu'on a, les gens de partout, ça change de l'échangisme rimouskois (Étienne sait de quoi je parle... quand on apprend que deux amis de milieux différents commencent à sortir ensemble) et du français, duquel je m'ennuie un peu. Mon accent me confère des qualités d'étudiant allemand, et reste parfois difficile à prononcer.

Et je m'ennuie de mon char. Vraiment. Ça m'encourage à travailler ici pour recueillir l'argent pour une autre minoune... enfin... une VW Corrado. Essayer de pas trop sortir slash boire, ce qui reste difficile quand on est entouré de gens qui viennent découvrir les mérites de notre âge légal assez bas. J'ai entendu des histoires de flics aux États-Unis qui tirent sur les jeunes avec des pistolets à paintball quand ils boivent underage. Nous sommes chanceux ici.

Mais bon... assez parlé, je dois... enfin, un jour... travailler.

Au revoir!
-Jack- J'écoute: Heavenly Peach Banquet - Monkey (Damon Albarn et Jamie Hewlett): Journey to the West

31 août 2008

D'autres nouvelles

Bonjour à tous...

La semaine que j'ai passée ici, sur le campus, a passé incroyablement vite, mais malgré tout le temps a passé lentement quand j'essaie de me rappeler de toutes ces années a Rimouski. Quand j'ai quelque chose à, difficile de dire que je m'ennuie, mais quand je suis seul avec le Macbook à quelqu'un d'autre, dans le noir, à écouter «In the Time we've Got», à écrire ce qui me passe par la tête, oui, je peux dire que je m'ennuie un brin. Un petit pincement au coeur en pensant aux odeurs familières des filles qui ont, disons, marqué ma vie. Mais bon, je ne suis pas du genre à commencer à pleurer, je ne dirais pas pour des riens, mais sur des souvenirs disons... ce que j'ai laissé 600 kilomètres d'ici.

Sinon, ça fait depuis mardi que je bois, et je pense que ça commence à se voir sur ma ligne... 40 dollars de bière... sans compter toute celle que j'ai eu gratos. Ici le pichet de Boréale se vend 9$, ça vous donne une idée. D'ailleurs, je suis devenu un joueur quotidien de Beer Pong, pour les intéressés... haha... vive l'université.

Mais bon... je sais pas... rien vraiment à dire de totalement nouveau... tout roule ici, j'viens de perdre un autre putain de CD après l'avoir acheté mercredi je pense... au HMV (Oui Andy, je suis un traître), un CD que j'ai perdu pendant que je faisais du vélo. Merdouille. Mais oui... j'vous laisse la... faut que vous dormiez vous aussi, non?

À bientôt,
-Jack-

11 août 2008

Ohhhh lazing on a sunday afternoon...

Pour l'obscure référence à Queen, voir ici. Notez le solo de guit à la fin. Ahhh un CD génial d'un band génial. Ça bat encore pas Seaside Rendez-vous.

Mais bon... je m'éloigne du sujet.

Mhh... en fait non, car il n'y a en pas... vraiment.

Juste un court résumé de mes allers et retours au cours de ces derniers jours... j'aurais écrit une liste longue longue longue de rimes en -our, mais ça consiste en général de faire la cour à la vie. Non, pas aux femmes, c'est lassant. Et non, pas aux hommes non plus!

Cigarette imaginaire au bec, bière véritable sur la table, je pense, je ne réfléchis point. Je ne suis pas dans la lune, je fais juste remâcher ce qui me tracasse depuis ces derniers jours, et par remâcher, je veux dire... enfin, trouver d'autres trucs qui ne servent à rien que je change, ou que je ne peux changer. Bien sûr, je ne me plains pas... la vie est belle dans mon diesel, pensant à elles et à une existence nouvelle, attendant juste que ça tombe comme Babel. M'enfin, la tour. J'ai pas des bagataux de détaux également, sinon... ben c'est cela, je ne peux décrire.

Bah... peu importe, j'vais m'imposer un peu d'écriture automatique. J'ai pas grand grand chose à dire, et j'ai assez raconté de fois ma petite escapade a Mtl, alors bof, non?

Chanteclair le borgne reluquait avec envie sa collection de statuettes. Toutes symétriques, toutes ingénieusement placées afin de pouvoir lire "Horrible" en lettres de feu sur les estrades immaculées qui les soutenaient. Malheureusement pour lui, quelqu'un l'enviait. Arkel l'aveugle, qui suivait le proverbe, était son inférieur oculaire et lui en voulait beaucoup pour sa condition, étant donné que la soeur de l'autre mentionné ci-haut lui ait crevé les deux yeux lors de ses 12 ans, pauvre homme. Vous vous demanderez pourquoi il ne se vengerait pas plutôt sur la soeur? Une question de principes, de morale, tout simplement. Ça serait comme assassiner une haltère. Sans doute que ça serait difficile, sans doute serait-ce impossible, mais sans doute également serait-ce difficilement imposs. Imposteur dans le rôle d'un macchabée, Harold assistait à toute la scène, mettant un peu de piquant féminin à toute cette tragicomédie. Ce dernier, portant l'enseigne familiale des Dussambault sur la poitrine, en étain (l'enseigne, pas la poitrine), était reconnu pour sa performance exemplaire de I Want You (She's So Heavy) des Beatles. Imbu de lui-même, il était très reconnaissable, même de loin, à cause de son accent et surtout des cris squelettiquement féminins qui sortaient de sa gorge, ressemblant à : "It's driving me mad, it's driving me mad". Alors, me demanderez-vous, par quel tournant du destin sont ces trois personnes réunies dans une seule salle? Un mot: césarienne.

Bon, assez, demain je dois être saoul avant le coucher du soleil, et me lever avant ça me demande un effort soudain et herculéen. Donc... hop. Désolé du manque de but du message. Ou de son message précis: je n'ai pas de but.

-Jack- J'écoute: Colorado - Grizzly Bear.

1 août 2008

1re partie d'une histoire courte

Gab et Nico ont commencé à écrire un script pour un film qui commencera par un gars qui se réveille dans une grosse poubelle, et comment qu'il s'est retrouvé là, etc etc. Dans un modèle assez... Lynchesque, en plus. Moi, j'ai décidé, pour mon propre plaisir, de faire une version de leur histoire, mais avec une histoire complètement différente, inspirée grandement par Watchmen, 28 jours plus tard et I an Legend. Donc... voici.

...
Dire que j'avais mal était une insulte à la douleur. Mes membres étaient tous également ankylosés par je ne sais quelle source, mais avant que je puisse bouger, mes sens sont revenus à leur état normal. J'ai senti, j'ai gouté, j'ai écouté, j'ai regardé. Tout d'abord cette odeur rance qui m'a perforé les narines, ensuite cette saveur cuivrée qu'on reconnaît immédiatement, un silence qui pouvait réveiller un mort et une noirceur quasi-totale. Donc: qu'est-ce que je faisais dans une poubelle.

Première chose à faire, c'est sortir de ce merdier, ce que je fis à la hâte, le soleil brûlant mes rétines... depuis combien de temps que je suis ici? Le temps de m'ajuster à toute cette lumière, je regarde... juste avant que je vomisse copieusement le ventre vide. J'avais vu cet endroit des centaines de fois sur des cartes postales, des calendriers, à la télévision... Times Square. La seule chose qui manquait à cette merveille c'était les gens. Il n'y avait personne. Pas une seule âme. En m'essuyant avec ma manche, j'ai accroché ma joue avec ma bague qui me fit saigner. Les doigts rougis, je venais de comprendre l'origine du goût de tantôt... du sang, certainement de mon nez qui a tendance à saigner dès que je rencontre une source de stress importante.

Bah, j'ai l'esprit ailleurs, j'vais continuer ça une autre fois... j'suis pas capable d'écrire aujourd'hui.

-Jack- J'écoute: Top Gear, une émission anglaise de chars. Mon côté masculin.

30 juillet 2008

Débat...

Bon... je pensais à ça tantôt, et j'ai décidé de partir un débat sur une citation:

"Je ne pourrais pas dire que j'aime les femmes. Disons que j'aime leur beauté."

Donc... suis-je le pire des superficiels ou un mec profond?

-Jack- J'écoute: Le 3e CD de Karkwa.

P.S.: J'écris une idée de script... enfin... plus une nouvelle sur l'idée à Gab et Nico. À suivre.

21 juillet 2008

Un mot sur les BDs.

Ceux qui me connaissent un peu plus que les autres savent que je suis un fan incontesté de bandes dessinées, "graphic novels" en anglais, deux choses pareilles... et différentes en même temps. Voilà, j'ai lu et presque appris par cœur mes volumes de Spirou et Fantasio, Achille Talon, Blake et Mortimer, Cubitus, etc... mais j'ai également découvert au cours de l'année passée la BD américaine. Donc... avec la sortie du nouveau Batman et le trailer de Watchmen qui est apparu au début du film... je me dois de présenter des bandes dessinées influentes de nos cousins du Sud...

Quand Heath Ledger a demandé à Christopher Nolan, directeur de "The Dark Knight", de l'inspiration pour son personnage de Joker, Nolan lui a donné deux... bandes... dessinées, montrant le nouveau Joker, plus proche du psychopathe qui tue pour le plaisir que de ses premières apparitions. The Killing Joke et The Man Who Laughs.

On voit également une brève apparition du Joker dans The Dark Knight, une bande dessinée légendaire faite par Frank Miller... dont je vais parler plus tard.


Watchmen est une série de bande dessinées faite par Alan Moore, que vous connaissez peut-être... sa bande dessinée "From Hell" a inspiré le film du même nom avec Johnny Depp. L'intrigue est assez complexe, mais pour vous donner une idée, le récit est tellement bon que cette BD est la seule a avoir figuré dans la liste des 100 meilleurs livres publiés entre 1923 et aujourd'hui, selon Times. J'approuve. Les personnages sont magnifiques, l'intrigue est ficelée, les dessins sont classiques du genre... une BD à découvrir.


Frank Miller est mon BDiste préféré... enfin, au niveau américain. Comment qu'il utilise les aplats et les ombres à son avantage, ses histoires incroyables... bref, tout pour un succès monstre, avec des films inspirés de ses BDs comme Sin City, 300, et bientôt The Spirit. Sinon il a fait d'autres créations, parfois comme dessinateur, parfois comme écrivain, comme, mentionné plus haut, The Dark Knight (Qui raconte une rivalité entre Batman et Superman, entre autres), Elektra: Assassin (Dessinée complètement à l'aquarelle), Daredevil, Ronin, etc.

Finalement, un dernier auteur notable serait Mike Mignola, auteur du célèbre Hellboy. Lire ses BDs est un vrai cours d'histoire occulte, avec des designs de personnages incroyables, juste à regarder Hellboy et les créatures de l'enfer. Grotesque et magistral... une de mes BDs préférées également... hâte de voir les films. Voici, pour le plaisir, une petite BD de 2 pages mettant en vedette Hellboy à ses 2 ans. C'est un inside entre le coloriste et le dessinateur, le premier lui disant: Ça serait vraiment drôle s'il y avait une histoire de deux pages tournant autour de crêpes! Donc... voilà.... le lien est ici.

Bon... assez pour aujourd'hui... continuer à parler de ça une autre fois, exposer ma grande... geekness.

-Jack-

18 juillet 2008

Un vidéo d'intérêt collectif

Nominé pour l'oscar du meilleur court métrage animé en 2001...



Sinon, quelque chose de plus sérieux, et magique, de l'ONF, oscar du meilleur court métrage animé en 2005, vous en avez sûrement entendu parler dans les médias... Ryan.

Partie 1:


Partie 2:


Un dernier - I met the Walrus, pour tous les fans de John Lennon, oscar 2008 meilleur court d'animation:



-Jack- J'écoute: Illgresi - Sigur Ros

17 juillet 2008

Réminiscences d'une soirée au Sens

En tout cas, tout ça pour dire que t'es vraiment cute.

Nonn... mais j'veux dire que t'es vraiment belle.

En fait... j'veux te demander... j'peux tu goûter à tes lèvres?

-Jack-

16 juillet 2008

Party pour tous ceux qui lisent ce blog héhé.

Bon... j'ai la maison à moi tout seul et je me demandais comment est-ce que je pouvais profiter de cette occasse...

Donc... j'ai décidé hier que j'allais faire un party chez moi, même si c'est loin, étant donné que Fred m'a dit: Eille, c'est tout le temps aux places loin que le party lève le plus.

C'est un fait.

Assez de blabla. Ceci est une invitation officielle pour un party chez moi samedi prochain, c'est-à-dire le 19 juillet au soir.

Si vous voulez visiter un peu le domaine avant que le soleil se couche, je suis partant... arrivez vers 7h30... enfin, quand il fera encore soleil. Vous m'enverrez un e-mail.
Sinon... arrivez quand vous voulez... j'vais être là. Si vous avez besoin de lifts, j'aurais tjrs ma Jetta à disposition... 4 places. Sinon, co-voiturez. Sinon sinon, c'est une heure de vélo.

Mon adresse: 183, Rang 5 Ouest, St-Valérien de Rimouski.
Le chemin le plus court: Allez sur Lausanne (la rue du Marcel Dionne) pis cette fois ci, allez tout droit vers la gigantesque côte... continuez pendant à peu près 15 minutes sur ce qu'on appelle "le 4e Rang Est". Vous arriverez à un Stop. Tournez à gauche... suivez un peu la rue jusqu'au garage du coin, où vous tournerez encore à gauche sur "La rue Centrale". Continuez tout droit 3-4 minutes, pis après le "S", tournez à droite sur le "Rang 5 Ouest". Continuez sur la route de terre 2-3 minutes pis vous allez reconnaître dans le stationnement la Jetta Noire pis un van Kia gris lette pis une affiche "C'est icitte que ça se passe". Du monde chaud aussi, c'est un bon repère. Sinon utilisez Mapquest ou votre GPS.

Règles:
- Amenez votre propre alcool/jus et apportez des trucs à bouffer également si vous avez faim... il y a une cantine ici, mais est pas ouverte tout le temps, comme la Gare. Mon mini-bar est à moi.
- Bienvenue à toutes sortes de drogues douces. Personne qui se pique chez moi, et vous fumez dehors, ou sur le balcon (qui est dehors).
- Vous pouvez coucher chez moi... apportez votre sac de couchage si ça vous dit... sinon votre tente!
- Personne vole, c'est clair?
- Personne maltraite la perruche avec une méga tumeur. Ce privilège est réservé aux roux.
- J'vais avertir mes voisins, même si la police se rend pas ici... mais quand même, pas trop de bruit, yont deux enfants de moins de dix ans bcp trop chous.
- Amenez vos amis si ça vous dit, tant que je les connais de vue... j'veux pas d'inconnus qui foutent la marde... mais j'ai rien contre les belles inconnues.
- Je ne veux pas deux sortes de saouls: le type "Ahhh-ma-blonde/chum-m'a-quitté-la-vie-est-poche" et le type "Merde-j'ai-vomi-sur-ton-tapis-de-900$-et-j'ai-pété-ton-set-de-salle-à-manger-de-3000$-mais-j'étais-juste-saoul". Vu?
- Pas de gags sur comment la maison est crottée... pis pas d'expériences avec les outils dans le garage.
- Si vous baisez, ya les chambres de ma soeur et mes petits frères... mais je sais pas qu'est-ce que vous allez attraper là-dedans. Et les portes se barrent pas.
- Mhhh... si vous avez d'autres suggestions, faites-moi en part. Mais sinon, c'est du gros bon sens.

J'vais sûrement organiser la fameuse "Baignoire-pleine-de-glace"... entre autres... pensez à prévoir votre alcool, le dep ici ferme vers 10h, l'épicerie au Bic aussi (Mini-SAQ).

Et rappellez-vous:

"Un one night, c'est une nuit, mais la syphilis, c'est pour la vie"

-Jack-

P.S.: J'ai sûrement oublié du monde ou yen a qui lisent pas leurs mails, donc informez-les... merci.
P.P.S.: Si j'ai envoyé ce e-mail à du monde qui sont à Rimouski, oui, je suis un sans-coeur qui a oublié que vous étiez pas là. Désolé.
P.P.P.S.: Oui Arielle, tu peux amener Sandrine.

12 juillet 2008

"Jack, t'es la seule personne pas casée dans Patchwork!" - Antoine L-B

Inventage de dialogue numéro 523.

- Tous des chiffres bâtards.
- De quoi tu parles?
- Le 5. Le 2. Le 3.
- Ouais j'avoue... le 2 un peu moins.
- Je l'aurais plutôt nommé Inventage de dialogue numéro 22.
- Plus réaliste?
- Plus réaliste.
- Réaliste dans quel sens?
- Bennnn... réaliste, réaliste quoi.
- Je veux dire... réaliste prend plusieurs sens. Tu peux être réaliste en te disant que tu gagneras jamais le million.
- Non je veux dire réaliste comme un négocentrik. Une personne qui pense toujours à soi de façon négative, et qui aime faire chier les autres en essayant de mettre des mots dessus.
- Ahhhhh! Réaliste de cette façon.
- Élémentaire, mon cher Watson.
- Haha! Fieffé de Poirot.
- Révisez vos classiques, messire, vous êtres rendu de l'autre côté de la Manche.
- Fttt! Brouteur d'eucalyptus.
- Vos insultes également. Vous parlez maintenant d'une colonie de forcenés.
- Bah, peu importe, vu l'heure, je dois me coucher. Avoir le cerveau plus frais.
- Même avec du repos, je suis sûr que je serais votre bouée de sauvetage dans toute votre diarrhée verbale.
- Crève, furoncle!
- Touché. Allez dormir maintenant avant que ce gentlemen d'Arsène vienne vous trouver.

-Jack- J'écoute: Watermelon Slim, mon premier CD de blues, qui vaut de l'or.

7 juillet 2008

J'ai envie de ne pas me forcer...

Je suis un gars qui perd énormément de choses à travers le temps. Pas de amitiés, voyons, mais du matériel. Le plus notoire étant mon Macbook/iPod en l'espace de deux jours. Mon monde ne s'est pas écroulé, mais pourtant.

Tout ça pour dire que j'avais écrit quelque chose ce 30 octobre 2007 passé, sur quatre bêtes feuilles lignées, dans la Brûlerie, seul, en l'espace de dix minutes, un document que j'ai déclassifié avec le temps, un peu comme les documents de la guerre du Vietnam. Je considère que c'est une des meilleures choses que j'ai écrit... mais cœurs insensibles, s'abstenir. C'est ce que je considère du noircissage de papier à l'état pur, mais le résultat est, d'après moi, lumineux dans sa descente aux enfers. Voici.

Avant tout, je ne veux voir personne se plaindre et demander si je vais bien, si j'ai besoin d'aide, parce que ça va mal, ça saute aux yeux, alors bande d'imbéciles, écoutez et fermez votre gueule, parce que ce soir je suis là pour noircir du papier dans l'espoir que je puisse flotter un peu, car celle à qui je dois les plus heureux moments de ma vie a finalement décidé de me tuer, et ce complètement. Je la vois comme j'aimerais la voir, rire comme j'aimerais l'entendre rire, mais c'est un autre mec qui vit le rêve. Je ne peux aller nulle part, aucun endroit ne me plaisant parce qu'il est à l'extérieur de la propre peau, que j'aimerais déchirer une fois pour toutes. J'ai encore froid, même à l'intérieur, et j'ai encore envie de vomir, malgré qu'il n'y a rien dans mon estomac. Je veux pleurer, je veux mourir, mais j'en suis incapable. Un autre frisson. Je suis pire qu'une coquille vide, je suis une coquille pleine de moi-même. Je repense à mes souvenirs et me demande une fois de plus qu'est-ce que j'ai fait de mal, comment j'ai pu éviter l'accomplissement de ce rêve. Elle m'a dit "Pourquoi moi? Il y a des millions d'autres filles". Parce que t'étais la femme de ma vie. Celle à qui je n'ai jamais décroché, celle pour qui j'ai le plus souffert, celle qui me fait maintenant plus dormir la nuit. J'avais tout changé de moi pour essayer de plaire à cette fille-là, ne remarque-t-on comment j'ai changé? Tout pour elle. J'aimerais m'endormir une fois de plus et rien espérer le lendemain matin, rien attendre de plus, comme d'habitude, mais cette fois-ci, il n'y aurait pas de réveil. Pas de dur évitement de la réalité. Juste le néant. Le silence. Où je pourrai brouter ma peine en paix. Un autre frisson. Je m'ennuie tellement d'elle, j'aimerais être encore son ami, souriant, mais je n'en suis pas capable, mon sourire disparu en même temps que mon cœur. À la place, un néant, un vide saignant de lequel je ne peux me dégager. J'ai fermé les yeux, je me suis endormi une fraction de seconde qui a semblé une éternité, et le froid me reprend de plus belle. Elle me rend fou. Je suis un misérable, je ne mérite pas mes sens, ni ma vie. J'hallucine. Je la vois à chaque coin de rue, chaque visage, chaque corps. Je m'endors et me réveille, à chaque fois je l'imagine devant moi. Ça me rend fou. J'aimerais me pendre de tous les lampadaires du monde, me saouler avec tous les poisons du monde, pouvoir sauter de toutes les falaises du monde et sentir la liberté siffler une première et dernière fois. Pourquoi le bonheur doit demeurer inaccessible, pourquoi tous mes rêves aiment tant se démolir, pourquoi je ne suis plus capable de vivre comme un homme normal? J'ai un problème? J'ai une maladie? Ou c'est juste de ma putain de faute? Boire me paraît de plus en plus insipide. La seule chose qui goûterait bon serait un baiser, mais pour l'instant c'est croquer dans du verre. Je me demande si je vais dormir ce soir, car j'ai peur de rêver à elle, mais je rêve encore plus éveillé, alors je ne sais pas. Je me suis mis à apprécier la faim, le sentiment le plus humain que j'ai découvert à date, celle qui fait changer le mal de place. J'avais mangé ce midi en proie à l'optimisme, et j'ai eu l'envie folle de vomir toute cette merde. Tout ce qui passe par ma bouche est devenu le pire des détritus. Heureusement que j'écris.

Au fur et à mesure que j'écris je me rends compte que c'était pas aussi bon que dans mes souvenirs. Peut-être que ça montre que j'ai surmonté cette histoire.

De toutes façons...

je sais que j'ai surmonté cette histoire.

-Jack- J'écoute: Four questions - Socalled

Kingpin

Comment décrire cette sensation...

un besoin...

d'apocalypse?

Je ne parle pas ici d'un sentiment de renouveau. Je veux une fin. Je veux un point tel que l'espoir deviendra superflu, que le monde entier s'engouffre dans son propre nihilisme. Je ne veux pas une aube, je veux un crépuscule, le plus titanesque coucher de soleil que nous verrons étant justement notre dernier. Et le notre. Mais bon, je rêve en couleurs, non?

Bon... si vous vouliez de mes nouvelles, elles se font quand même rares, sinon superflues. Je pourrais les gonfler à un point tel que le Baron Münchhausen devra écrire d'autres histoires extravagantes. Comme cette fois ou que j'ai parlé à une fille, ou cette autre fois que j'me suis trouvé un boulot à Rimouski.

Est-ce que vous voulez entendre la pire excuse au monde? Je ne jogge pas parce que j'ai peur de bronzer en colon.

Hum... koff koff... la fille dont la tête explose dans Cloverfield est vraiment cute.

Petite entracte philosophique: vous connaissez l'existentialisme? Mouiiii, ici, un peu à gauche, des mains levées... Et bien, cette façon de voir le monde, je l'adore. Pourquoi? C'est la seule théorie qui permet de résumer notre existence en deux-petites-questions-claires-et-nettes. De plus, des réponses simples accompagnent ces questions. Bon:

1- Pourquoi je ne me suis pas encore suicidé?
2- Maintenant que je suis sûr que je me flinguerai pas aujourd'hui, pourquoi je devrais me lever de mon lit?

Hop. Plus besoin de croire en la religion après avoir répondu à ça, non?

Sinon, que pourrais-je bien raconter... je sais pas.

Destroyer touché.

À votre tour?

-Jack- J'écoute: This is the Dream of Evan and Chan - DNTEL

P.S.: Zéa, ceux qu'on aime le plus sont souvent des inconnux.

3 juillet 2008

Échapper au sort...

Au fond, j'ai pas grand chose à écrire, les évènements se passant dans ma vie étant une continuité de ce que j'ai écrit avant, au fond. Rien rien rien de nouveau. Des personnes qui passent et qui repassent, et pour la première fois dans mes vrais rêves, ceux que je fais pendant que je dors. C'est peut-être un signe. Je me sens si cucul... mais bon. Certains gars sont juste capables de voir les filles qu'en amies.

Bordel, je raconte autant d'histoires qu'après une colonoscopie.

Donc... bah.
Bonne nuit, au fond.

-Jack- J'écoute : Sur ma vie - Vai

28 juin 2008

De retour de Montréal...

Mhhh...

Je dois dire... que j'ai ressenti une certaine vague de... sentiments quand je suis revenu ici. Lassitude? Peut-être. Je me suis ennuyé de la ville? Peut-être aussi, je ne sais pas vraiment. Tous les sentiments se ressemblent tellement, s'en est à en mourir.

Bon, je suis vraiment, en ce moment, une carcasse, étant donné que j'ai passé les cinq derniers jours a charger et à décharger du stock dans une maison qu'il fallait vider, la maison de notre grand-mère qui n'a plus assez de tête pour pouvoir aller acheter elle-même son épicerie, la pauvre. Donc nous vendons sa maison, l'entretenir étant une lourde tâche pour ma tante qui habite à 1h30 de ce lieu là. Tout ça pour revenir à moi: Oui, j'ai dormi sur le plancher pendant 4 jours, je ne pouvais pas respirer pendant 2 jours à cause d'une allergie aux chats (vive le Claritin) et j'ai passé les 3 derniers jours à avoir mal à la cheville à cause de mes pieds plats. Ma peau est décrépite à cause de la poussière et mes paupières me tuent, devenant tellement sèches qu'elle s'entaille facilement. Vous savez quand on a mal au ventre comment la douleur est sourde et lointaine, mais si présente quand même. Avec une entaille aux paupières c'est le contraire. À chaque fois qu'on y touche c'est comme si on enfonçait un couteau chauffé au rouge dans notre cerveau pendant une courte milli-senconde, en plus avec les paupières fermées on a presque l'impression qu'on perd la vue. C'est horrible.

Anyway, j'ai gardé mon petit carnet orange, et j'ai écrit quelques petites broutilles quand j'avais le temps, juste avant de me coucher. J'ai arrêté vers la fin car j'ai perdu mon crayon et je n'avais plus la force de le faire, ni le temps. Mais bon... ça va comme suit:

23 juin, 1h42 du matin

Une première journée détestable, surtout que j'ai pas sorti hier pendant que celle aux beaux yeux sortait. Sans compter le départ prochain de mon prospekt pour loin. Enfin, pas loin comme l'autre, mais loin. Je commence à vraiment plus écrire dans mon carnet vu que j'ai rien d'autre à faire. Comme je disais, je m'ennuie.

Demain, la St-Jean, sûrement une qutre que je vais manquer, vu toutes les choses à faire ici. C'est malade. Il y a tellement de merde ici, les produits cosmétiques de grand-mère à 50 ans de lettres, sans compter la bijouterie que je peux juger de camelote totale.

J'ai trouvé le mixeur, et mon père m'a montré une collection d'alcools, dont une bouteille de Bacardi qui doit avoir 15 ans, sinon plus. Des bouteilles d'absinthe identifiées par une simple étiquette écrite à la main. J'ai même trouvé une boîte de bouillon au poulet Steinberg, marque de supermarchés éteinte depuis les années 80.

Bon, j'dois me coucher, j'ai en plus ma petite routine musculaire à faire. Vivement un emploi.

24 juin, 1h32 du matin

Bon, une autre journée de passée. Comment résumer ça en une phrase. J'ai une idée. WHAT THE FUCK.

Depuis que je suis arrivé ici, j'ai eu plusieurs freak accidents internes, dont:
- La perte de mon souffle même après le Claritin
- Une crise inexplicable de douleur intense aux 2 yeux en même temps. J'ai du pleurer assez pour faire pousser un melon d'eau.
- etc.

En plus, j'ai eu un réveil vraiment à chier... d'abord, je me réveille dans le coffre du camion, car je n'étais pas capable de respirer à l'intérieur de la maison vu mes allergies. Je m'en vais péniblement prendre une douche, et je me rends compte que mon nettoyant pour visage (oui je sais) a coulé dans ma poche de bagages... j'en ramasse beaucoup, comme-ci, comme ça, et me sens mal de tout gaspiller ça, donc je m'en étends dans la figure, pour me rendre compte que c'était du shampooing. J'ai rarement été autant frustré de ma vie contre une situation. Ahhh non, ça remonte à cette histoire de fibre de verre. J'en ai encore sur les tibias.

Sans compter les chicanes frère/soeur, c'est à dire père/tante, et notre petite promenade, moi et ma soeur, dans le centre ville, ne trouvant pas la St-Jean Baptiste.

Bon, le positif maintenant:
- J'ai maintenant un tourne-disques et une collection de vinyles à faire verdir Étienne Chénard.
- J'ai trouvé... UN GHETTOBLASTER. Yaaaaa.
- Une vieille pompe à balounes écrit: GAY BLOW. Faite à Sherbrooke dans les années 60, j'comprends pourquoi ça urgait la loi 101.

Sinon, j'mennuie de vous.

24 juin, 23h52

Malgré que les belles filles pullulent les rues ici,
Je m'ennuie.
Je ne croise que des inconnues ici,
Je m'ennuie.
Hâte de revoir les gens que je connais
et que j'aime...
enfin...

parfois.

Je suis revenu ici à 8h, débarqué ce qui restait dans le camion et me voici. 2h18. 28 juin. J'dois aller me doucher. Demain, entraînement, j'ai gagné du poids à cause de tout ce satané fast-food.

Bonne nuit!
-Jack- J'ai dans la tête: Lollipop (Kanye West Remix) - Lil' Wayne

P.S.: Quelqu'un a des billets pour Banff à donner?

21 juin 2008

Je ne sors pas ce soir, et ca m'emmerde...

Parce que je m'en vais à Montréal pendant assez longtemps, et mon prospekt actuel part quelque chose comme dimanche, sans même que j'aie réussi à lui dire... allo, comme lu dans mon dernier post... mais bon. Elle me manque déjà même si je ne lui ai jamais parlé... mais l'écouter c'est assez pour moi.

Montréal.

Avec ma famille.

À vider la maison de ma grand-mêre.

Deux seuls avantages se pointent à l'horizon:
- Trouver un mixer pour m'entraîner à jongler.
- Avoir le temps d'acheter quelques fringues.
- Avoir le temps d'aller voir... mes amies de Montréal...

Sinon, ce voyage est un trou noir de plaisir.

On se revoit quand je reviendrai... j'ennuierai de vous. Surtout de toi. Et toi. Et toi aussi.

-Jack- J'écoute: Slaughter Freestyle - Socalled

En revenant du bal de quelqu'un d'autre

Il est 4h54 et je viens de finir de faire le taxi pour ma soeur... en l'attendant, j'ai écrit un peu dans mon fameux carnet orange, jusqu'à temps que Max, son ami, ait appellé pour signaler qu'ils étaient prêts à faire le tour des après-bal. Donc... voici ce que j'avais écrit. En passant, pourquoi plus personne ne laisse de commentaires? Suis-je encore lu??

Je me rappelle un peu de cette Brûlerie du temps que c'était plus sombre, et que la lumière bloquée périodiquement par les ventilateurs ne pouvaient pas nous hypnotiser par un contraste clair/obscur (haha cours d'histoire de l'art), un stroboscope de café.

La clientèle d'été commence à se désister, des anglos/francos sûrement de Katimavik vu leur look s'amassent à ma droite. Au moins, j'ai eu la visite impromptue de mon vieil ami Antoine Létourneau (Berger). On a parlé musique, films et de nos petites histoires personnelles... et il a réduit le nombre de High School Sweethearts que je connais à un maigre 2. Enfin, 2 couples. Sinon, un mec qui travaille au café et que je croise au sens m'a dit que mon T-Shirt (supposément emo) était beau. C'est une des choses qui a, disons, fait ma journée...

Sinon... (J'utilise beaucoup de sinon, non?) j'ai vu mon prospekt de l'instant, on s'est souri vaguement, et j'ai vu mon néo-ex-prospekt qui m'a un peu fait de la peine à la voir si belle, ses lèvres rouges et ses cheveux courts aristrocratant sa beauté d'ailleurs. Quelque part de plus... blanc, disons. Elle m'a fait un sacré saut également. J'aurais dû saluer les deux et leur montrer comment qu'elles étaient belles, mais vous connaissez bien votre humble narrateur.

Un caméléon de la couardise, modestement.

Sans compter que les deux s'en vont loin, dans peu.

Et que les deux ont sûrement elles-mêmes leur propre prospekt, qu'il soit rempli ou non. Un faux frère que j'aime bien et un inconnu. Bah, peu importe. Elles vont sûrement comprendre également pourquoi je les appelle prospekts. Elles vont voir que l'amour est bureaucrate.

Revoir des gens en dehors d'un contexte de bar m'a remis la puce à l'oreille niveau réalité, une espèce de semi-quasi-spleen m'incapacitant à voir au delà du rideau des averses nous aspergeant depuis trop longtemps.

Au fond c'est ça.

Je m'ennuie.

Je m'ennuie du temps que j'avais de l'espoir en amour.

Donc je vais continuer à réparer Sofia, qui aura de belles ailes en fibre de verre bientôt. Elle aussi, elle vieillit. Énormément. C'est comme un chien, sept ans par année de vie humaine, mais les dégâts, eux, sont exponentiels.

Je regarde mon écriture, et je me rends compte qu'elle est plus jolie qu'une écriture d'ordi. J'vais essayer de penser à mettre en images qu'est-ce que j'écris, c'est plus humain. D'ailleurs, c'est dur d'écrire maintenant que j'ai quitté la table pour le volant, mais bon, ça me va. De toutes façons, Antoine, Andréane et Myriam étaient partis.

Ma lumière se réduit à un lampadaire que j'utilise pour écrire, ironiquement, devant la bibliothèque. J'allais me stationner dans le parking d'une église, mes préférés, mais vu que j'ai peur d'utiliser la veilleuse de mon char, ayant la frousse que je me retrouve la batterie vide, je fais confiance aux fonds publics.

J'attends. Lentement. Inexorablement. (Le genre de mot qu'on dit tout haut essayant de l'épeler, seulement pour se mêler encore plus.) J'essaie de dormir, mais le coeur n'y est pas, de plus, il est encore tôt pour un oiseau de nuit comme moi...

MERDE! Ces connards de la ville ferment leurs lumières à minuit! Tarés! Je me réfugie au palais de justice, où la lumière est très so-so. Ahhh... c'est une question d'angle. De lumière. De toutes façons, me voici au Cégep, un lampadaire moins efficace qu'à la bibliothèque, mais bien meilleure qu'au palais de justice m'illumine maintenant.

Je me croirais dans le petit prince à force de chercher des lampadaires ainsi.

Pas de secondes sur mon horloge, ni sur le cellulaire. Au revoir les souhaits à 12:12:12. Des mauvais habitudes prises d'Anthony.

Je sais
commentueraisonnablementousignesignificatifsymbolisantachennuyeuse.

Noter - Signes, significatifs, symbolisant. Ceux en arts et lettres devraient comprendre.

Pour venir au point. UN POÈME! C'est comme mes mots croisés artistiques.

J'vais m'efforcer d'être sérieux un brin et ensuite faire mes éventuels cris d'amour pop-punk.

Ça va ainsi... koff koff:

Le moustique gît dans ses entrailles,
Visqueuses, contraste sur la muraille,
L'Homme, fou de rage, crache son lot d'injures,
Répétant, haletant, des bêtises à demoiselle piqûre.

Oui, c'est les femmes qui sucent le sang,
Les mâles, plus petits, butinent des fleurs sans danger,
Cueillant nectar, légionnaires sans armée,
Tandis que l'hémoglobine coule dans d'autres rangs!

Bisque, frustration, colère et haine!
C'est les filles mordillant les veines!
Contrairement aux femmes qui ne peuvent voler,
On peut répandre la gloire d'en avoir tué.

(...)

Un poème sur les moustiques...
Soyons sérieux, c'est que d'la gymnastique,
pour mon crayon, mon stylo, ma plume, mon encre,
pour éviter de redevenir un cancre.

(...)

The last time I dreamt about you,
Was today, when I saw you,
Standing tall, 5'4", in your white dress,
It wasn't prom for you, but I'm impressed.

LOL pires lyrics qui ont jamais été écrites... rimer you... avec you. HAHAHA. Ouais, c'est là que Max m'a appellé et que j'ai conduit... ahhh oui conduit. J'ai même fait Bic/St-Val en oubliant d'enlever le frein à main, j'pensais que mon char allait cramer. Pauvre Sofia... enfin, faut pas que je me stationne dans des pentes trop à pic maintenant. Bon, dodo maintenant, yest 5h30, et demain je m'en vais à Montréal. Et ce soir j'vais sortir.

Salut tout le monde! Désolé de mal écrire!

-Jack- J'écoute: Swollen Members - We Won't Forfeit

16 juin 2008

Cold turkey d'affection

Vous savez c'est quoi un cold turkey? C'est un sevrage, le fait d'enlever une drogue dure à quelqu'un et qu'il se retrouve en choc après. C'est pour ça que John Lennon a fait une toune ayant ce nom la. C'est essentiellement ce que je vis en ce moment, profitant plus de la journée pour dormir que faire quoi que ce soit, hivernant pour essayer de me séparer de ce sevrage. Bizarrement, je rêve de plus en plus, ce qui m'étonne, mais c'est bien, ça me donne quelque chose à conter dans mon blogue.

Sinon, j'ai pensé à ma vie de rêve. Vous savez, ces projets irréalistes que vous vous faites dans votre tête...? Alors c'est ça, je sortirais de l'université et je deviendrais barman à plein temps, m'amusant à faire des cocktails nuit après nuit après nuit... mais ensuite je déménagerais à Amsterdam où, avec l'argent que je me suis fait toutes ces années, je construirais un restaurant nouveau genre où le pot serait une épice à plein temps, servant mes créations culinaires surplombées d'une touche irrévérencieuse aux lois régissant ce monde. Je n'ai pas vraiment de plans pour la retraite, à vrai dire, mais ça implique des plages et de la planche à voile acrobatique.

Pourquoi fume-t-on? Pour le look? À cause de la pression sociale? Parce que ça relaxe? Parce que c'est cooollll? Moi je dis que je fume, très occasionnellement, pour le "statement". Je sais bien que c'est mauvais pour ma santé, mon haleine, mon succès auprès des filles, tout tout tout je sais. C'est pour dire que... je m'en fous de tout ça, au fond. Que tout est f-o-u-t-u. De toutes façons, une aux 3 jours, c'est pas trop pire, c'est pas la pire consommation au monde.

Bahh... bon, j'dois continuer à faire imprimer des CVs pour réussir à moment donné de finir par me trouver un emploi... je suis vraiment tanné de bretter à rien faire ici, bordel! J'ai besoin de matériel de sortie, et d'argent pour me payer un nouveau macbook... entre autres.

-Jack-

14 juin 2008

Des petits faits... pour un petit pain.

Je sais pas pourquoi, mais d'un jour à l'autre, je me suis mis à me politiser. Comme aujourd'hui, je dirais. Juste deux histores qui ont attrapé mon attention:

- Un petit fait tiré du Harper's Magazine, un mensuel américain très respecté, existant depuis plus de 100 ans et relatant les nouvelles politiques et scientifiques du monde entier. Ça va comme suit:

Ratio l'année passée de Palestiniens tués par Israël à comparé aux meurtres dans le pays même: 1:1

Ratio cette année jusqu'à maintenant: 115:1

- Sinon, un fait qui montre que notre société n'est pas complètement sans justice: Basil Parasiris, père de famille, a été acquitté du meurtre au premier degré du policier Daniel Tessier, le jury croyant à la légitime défense. La police, ayant des soupçons concernant son implication dans un trafic de drogue, défoncent la porte de leur demeure et rentrent dans la place en criant police. Le suspect, dans sa chambre avec sa femme, n'entend pas le cri et sort son revolver. Daniel Tessier, policier, rentre donc dans la chambre arme au poing, et Parasiris, voyant l'arme, tire 4 coups de revolver en sa direction, trois coups atteignant le flic, qui tombe. Les autres policiers, alertés, mais ne sachant pas la direction des coups, tirent en direction de la chambre du fils a Parasiris, 15 ans, qui s'était caché. Ensuite, les policiers tirèrent 5 coups de semi-automatique en direction de Parasiris et de sa femme, les atteignant respectivement au bras et au pied.

La fouille dans la maison se solda par la découvert d'un gramme de cocaïne et de deux grammes de marijuana.

Je ne sais pas de vous, mais comment aurait l'air la police si ils avaient tué un mineur, par simple erreur? Comment paraît la police, justement, tirant 5 coups en direction du suspect et atteignant seulement une fois Parasiris et une fois... sa femme, innocente? Surtout avec la doctrine du "Shoot to Kill" présente dans le training de chaque policier, où un flic doit justement sortir son arme et tirer seulement pour tuer. Et comment se permettent-ils de rentrer aussi brusquement dans la maison d'un père de famille? Je vais citer Righteous Kill, un film qui va bientôt sortir et qui contient une belle phrase dite par un des policiers:

- You don't become a cop because you want to serve and protect. You join the force because they let you carry a gun and a badge. You do it because you get respect.

3 ans d'études pour devenir policier et ruiner des vies, 10 ans pour devenir médecin et en sauver, non?

-Jack-

13 juin 2008

Loi anti-piratage...

Une nouvelle loi est en train d'être passée à Ottawa par les conservateurs, et cette loi permet maintenant d'arrêter et de mettre une amende de 500$ par PIÈCE téléchargée illégalement sur internet, tandis qu'une pièce distribuée sur internet, par exemple un segment de film ou un clip de musique mis sur youtube amènerait des amendes de plus de 20000$. Nous devons arrêter immédiatement cette loi si nous ne voulons pas nous retrouver dans un état totalitaire, et avoir une amende de 1500$ pour 3 tounes des Backstreet Boys sur son iTunes ne plaît pas à tout le monde. Cela va également pour les photocopies de livres, ou les émissions qu'on enregistre à la télévision.






Agissez contre cette loi!
Envoyez des messages à votre député ou au premier ministre!
Sinon, parlez-en à votre entourage!

Des informations :
- Torrent Freak, un site fiable sur la communauté de pirates.
- Michael Geist, critique de la loi.

-Jack- Écoute: DE LA MUSIQUE TÉLÉCHARGÉE.

P.S.: La chanson "Bonne Fête" est encore sous copyright canadien. Ça pourra vous couter cher à chaque fois que vous allez la chanter.

10 juin 2008

Nova Prospekt

Nova Prospekt, c'est une traduction un peu bâtarde de "Nouvelles perspectives", si on utilise l'alphabet cyrillique, c'est-à-dire les lettres russes, pour ceux qui pensaient à un prénom. Sinon, si on prend la traduction phonétique, que j'aime mieux, on tombe sur "Nouveaux prospects". Les deux en disent beaucoup sur le contexte de l'expression, et voici pourquoi.

Oui, je le sais, je suis un gamer, et je l'assume à moitié. Nova Prospekt, c'est une prison dans Half-Life 2, un jeu génial, où justement des prisonniers politiques sont torturés afin d'embrasser cette "Nouvelle perspective".

Sinon, si évite ce détour bâtard à travers le geekisme, je parle surtout de nouveaux prospects. Vous savez... prospects = filles... même chose. C'est un mot que j'aime bien, étant donné que je connote le remplissage de formulaires à de nouveaux "amours". C'est tellement rendu une habitude, vous savez, de se tanner d'écrire toujours les mêmes affaires sur les mêmes feuilles, pour finalement les garder proches de nous, mais les perdre avec le temps. Bah, peu importe.

Je finis les préparatifs pour partir a Montréal, c'est-à-dire se réserver une résidence au campus, une chambre double... j'me demande si je devrais demander de cohabiter avec une fille ou un gars, encore... je sais pas. Vous savez... d'un bord, j'aurais un coloc propre, qui penserait comme moi, qui cuisinerait bien et qui écouterait des trucs relax comme du John Mayer, d'un autre bord j'aurais une fille. Ahhh oui... les stéréotypes. Sérieusement, c'est pas une question de sexe, mais bien une affaire de personne, non? J'veux pas sonner comme un bisexuel, car c'est pas le cas, mais quand même.

En passant, j'ai pas encore de boulot, et la mole de CVs que j'ai distribué ont pas encore porté fruit, alors si ça continue de même, je vais apprendre à voler des chars.

Donc... désolé pour le post court... mais j'ai pus grand chose a dire... juste un ptit update sur qu'est-ce qui se trame dans ma vie. D'ailleurs, une première image de blogue, ça peut pardonner une texte pas trop bon?

-Jack- J'écoute: Glimmer - Aqualung.

26 mai 2008

Etttt merde...

Je me suis dit... après tout, un blog, c'est un gros ego trip. C'est toujours, post après post, une excuse de parler de soi, de raconter des p'tites histoires, ou ici, de dire comment qu'on se sent. Nos victoires, nos défaites, etc. J'ai rien contre ça, mais je ne peux m'empêcher, très peu modestement, de toujours parler de moi, sans arrêt. C'est comme une auto-expérience. J'espère que ça ne vous emmerde pas trop.

Je suis l'homme à tout faire. Fort, mais pas trop. Intelligent, mais pas trop. L'homme qui n'est pas exceptionnel, mais singulier par son juste milieu. Polyvalent, universel. L'exemple qu'on ne prend jamais, étant dans la moyenne de tout. Malgré ça, une chose que j'ai remarqué c'est le caractère plus extrême de mes sentiments. Si je suis content, je suis en extase. Si je suis en colère, je suis en furie. Si je suis indifférent, je le suis, ironiquement, à l'extrême.

Vous savez, je me suis rendu compte comment la colère et la jalousie sont des alternatives à la tristesse et le spleen, parfois confondant les familles de sentiments. Ça me rend détestable, je sais, mais bon... ça me vient d'une maxime qui dit que la pitié est le pire sentiment qu'on peut ressentir pour quelqu'un, ce qui fait de moi un être qui, malgré parfois irritable et colérique, en fait est, du fond du cœur, un gars qui rêve de jours meilleurs. Et là, je peux dire que je serai légèrement... insupportable au cours des prochains jours, une certaine... source de tristesse m'ayant envahi, et une insupportable jalousie pour un homme qui est en même temps une source d'inspiration et le pire des connards. Un Tybalt Capulet en puissance. Un gars que je tuerais avec le sourire tiré, malgré que je suis son Mercurio. De la chair à canon accidentelle. Bah, peu importe.

Avoir 18 ans, c'est avoir à disponibilité facile des centaines de saveurs d'oubli, car avant, vu la difficulté d'accès aux drogues légales, c'était des sources de plaisir. Adulte, c'est des torrents, des litres d'oubli, de l'oubli filtré et à saveur de menthol. Nicotinomane? Je le deviens, surtout en ces temps-ci, ou rien ne m'empêche de ne pas fumer, car ma vision de l'amour suit des vagues avec le creux de plus en plus creux à chaque fois. Bientôt je verrai l'amour comme une mer d'huile, sinon un cratère salé. Je croyais que ça irait pour le mieux, mais ma tête, comme d'habitude, avait raison. Jeune fou. Tu croyais sérieusement qu'il y a des choses qui marchent dans la vie? C'est vrai... pauvre fou, tu n'es plus jeune, tu ne peux plus te permettre le rêve. Il ne faut pas que tu marches dans des chemins nouveaux, il faut que tu marches dans les pas de quelqu'un d'autre. Dans ce cas-ci, ceux de personne, sinon d'un animal. Qui fume.

Ne me parlez pas de charme. Ni de beauté. C'est les deux pires mots inventés par l'homme, car c'est des choses qui ne peuvent être mesurés, qui changent à chaque personne. J'haïs l'humanité pour avoir créé des gens aussi différents les uns des autres. Je rêve d'une société de robots, ou tout serait si simple. Les gens seraient tous égaux dans leur stupidité, leur ignorance, car c'est dans l'absence qu'est l'absolu, chaque personne étant heureuse, enfin. Plus de différence, plus de différents. Ne me prenez pas pour un nazi, ni un communiste, c'est juste un rêve. D'ailleurs, un rêve dans lequel les hommes et les femmes n'existent pas. Un anti-idéaliste, pas un qui rêve pour sa race, mais pour sa fin. Un paradoxe face à ces deux théories extrêmes. De toutes façons, tous les gens qui réfléchissent sont des connards. Et de première. J'en suis l'exemple plus ou moins vivant.

Ne me parlez plus d'ennui. Ne me parlez plus d'amour. Ne me parlez plus tout court. J'ai appris ma leçon sur l'espoir. Ça m'apprendra à en avoir, bordel. Oui, je suis un environnementaliste, et je respecte énormément la nature, mais, avant tout, nous sommes la dernière génération qui peut utiliser les ressources de la Terre et en gaspiller allègrement, alors profitons-en! Putain, brûlez les, ces ressources, pendant qu'il est encore temps, pendant qu'on est encore vivants! Nos enfants, ils mourront de toutes façons, on le sait bien, et peut-être même pas parce que notre planète se meurt, mais bien parce que l'humanité est en train de s'effondrer sous son propre poids.

J'écris beaucoup pour rien dire ces temps-ci. Je parle toujours de... ces temps-ci, d'ailleurs. J'ai appris à mettre de côté mon passé, mes racines, n'importe quoi que j'étais avant. Je sais qu'est-ce qu'il faut changer chez moi, reste juste à le faire.

L'histoire ne se répète pas.

Elle bégaie.

-Jack- J'écoute: Everyone Nose - N.E.R.D.

25 mai 2008

Mon petit cahier orange...

Vous savez... je ne suis pas une fille, mais je traîne un petit carnet orange. Un carnet de notes, pour écrire mes plus ou moins bonnes idées, que je continue de transporter ces temps-ci, ayant quand même beaucoup de temps pour réfléchir, disons. Voici quelques petites affaires que j'ai écrit dedans, à part des notes de set de DJ haha...

By the way, mon cahier s'appelle: RBL without two e. Je sautes quelques entrées incomplètes et désuettes maintenant.

Vous savez, moi et le masochisme, toujours cette tendance à me blesser sans m'en rendre compte. En fait, c'est pas du masochisme, sinon j'aimerais ça. Non j'hais ça à mourir, j'suis pas Trent Reznor ni Johnny Cash (gag de Hurt... écoutez les deux versions, ça en vaut la peine). Cette manie de toujours viser trop haut dans les choses dans lesquelles je suce royalement et bas dans quoi j'excelle. Bon, coupons au vif du sujet, car je n'ai pas touché positivement à cette facette de la vie depuis bien longtemps. Vous savez, vous savez tous...

L'amour.

Après près d'un an d'hédonisme et de petites promenades inespérées entre des amours amicaux et impossibles, je l'ai trouvée.

Mon nouveau rêve éveillé, mon nouveau talon d'Achille.

Mais je dois avouer que je suis le pire des connards, car elle part dans peu de temps. Quoi? 5 semaines? Elle me manque déjà quand quarante kilomètres nous séparent, mais un continent complet? J'essaie d'y penser le moins possible, mais ça serait surhumain.

Bah... j'ai plus rien à dire à ce sujet, moi qui me croyait sans cœur.

Un ami imaginaire? Je n'aime pas le terme... disons plutôt... une conscience. Enfin... une anti-conscience, étant donné qu'une conscience donne le choix moral, et qu'après tout, je parle à moi-même. C'est une fille bien sûr, je prends la chose le moindrement au sérieux, et savoir qu'il y a quelqu'un prêt à tendre l'oreille n'importe quand pour s'auto-entendre est un boost niveau estime de soi, un une baisse niveau modestie. Et pas n'importe laquelle quand même! Une vraie canon, enfin, selon mes standards... Elle est quand même pas moche, j'ai du goût! Pas ma fille de rêve non plus, faudrait quand même pas tomber dans la poursuite de l'idéal psychédélique, dans l'autodestruction psychique. Faut pas que je tombe amoureux de moi même, sinon je deviendrais le sujet d'une toune de Hérésie (clin d'oeil clin d'oeil).

Et je l'appelle quoi la? Jacqueline (was seventeen, waiting on a desk whenn...). Non. Des mauvais souvenirs de blagues méchantes du primaire, et de tounes de Franz Ferdinand. Joni? Mhhh... j'veux pas tomber dans la spirale des noms de de chanteuses inspirées, sinon j'pourrais prendre Beth, Tori, voire Pascale. Une référence musicale? She's my Paper Tiger... mais pas un nom comme tel. Camille. C'est excellent. Charlotte sinon. Camille Charlotte Cormier. Hihi. J'ai toujours aimé ce nom de famille, et trois C de suite, c'est bien. C'est exquis. Ça fait tourner la tête des psychanalystes.

- Alors quoi de neuf, Charlotte.
- Tu sais bien que c'est voué à l'échec, ton truc de parler avec toi même.
- Oui oui je sais. Je sais. Je sais.
- Tu te répètes en plus. Pffffttt. C'est ça qui arrive quand on se parle. On espère que notre tendre moitié comprenne pour qu'il puisse tout régler... mais je comprends autant...
- Que l'autre moitié. Je sais. C'est comme pelleter des nuages avec un bébé mort.
- Arrêtes de faire des mélanges de jokes. J'suis sûr à part de ça que le bébé aimerait ça après tout, des nuages, c'est fait de fromage.
- T'as un bon point.
- Alors toi... quoi de neuf? Ça fait quand même une paie qu'on s'est pas parlé, non?
- (...) C'est que, après tout, on est... une entité? Même si t'es ma très belle moitié féminine, je te rappelle, que dans la réalité, on a une verge entre les jambes. Et que tu la partages avec moi, chérie.
- Touchéé...
- Bon, on arrête de radoter, là... j'ai d'autres chat à foutter.
- D'autres chats... BOTtés? Hihihi.
- Oh mais la ferme! Pas parce que c'est écrit en italique qu'on peut écrire ainsi des conneries!
- Mais c'est ton problème si tu l'écris sur le world wide web, boy.
- Grrr... j'hais ça quand t'as raison.
- Misogyne.
- Là tu sais que c'est pas vrai.
- Oui, je sais, c'est pour me faire aimer...
- Mhhh... d'accord, dors là.


-
Jack- J'écoute: Hernandoz Hideaway - Archie Bleyer

22 mai 2008

Petites pensées des dernières semaines.

Je suis frustré, et pour cette fois, j'ai une bonne raison d'être frustré. Car ça ne m'implique pas dans l'équation.

C'est que le diesel est rendu TELLEMENT cher. Quand je parle de cher, je parle de 1,52. Oui, c'est FUCKING CHER. Vous savez pourquoi? Parce que le monde chialent sur le prix de l'essence, mais personne s'occupe de protéger le prix du diesel. Les camionneurs s'en foutent, ils ont des rabais et de plus c'est la compagnie qui paie, mais quand on se ramasse au petit consommateur comme moi et tous les amoureux du TDI, on est dans la marde. Nous qui pensions économiser un peu d'argent et essayer d'aider (très légèrement) l'environnement avec des moteurs à compression. Pffftt... c'est des jours comme ça qu'on se demande si on devrait investir dans l'assurance et s'acheter une moto.

J'aimerais ça que la distance entre Rimouski et St-Val soit de 70 minutes. Ça me permettrait de connaître plus que les 6 premières tounes de chaque CD que j'achète, surtout que je me suis tapé une razzia mardi passé. Bilan:

- Dernier Death Cab for Cutie
- Dernier Radiohead (Yétait temps)
- Dernier [karkwa]
- Dernier Juno Reactor (Premier pour moi aussi)
- Dernier Dillinger Escape Plan (Vive les murs soniques)
- Dernier Omar Rodriguez-Lopez (Le gars de The Mars Volta et At the Drive-In)

Ça sonne comme du rattrapage, mais oui. C'est le cas. J'vais pas commencer à acheter des classiques, faut que je montre ma démarche de fanboy après tout.

J'ai pensé à ça dans l'auto tantôt, un p'tit truc qui ne fait sourire que des gens comme Zéa:
"Les filles sont comme des serpents. Apprends à jouer comme du monde avec ta flûte, pis elles vont toutes danser pour toi."

Bon, enough sexual innuendo. Let's ask ourselves why would we live forever anyway. Aww yeah: to find somebody to love. Just don't stop me now, because the show must go on. Life is a giant bicycle race, where everybody just goes slightly mad. Just remember : Too much love will kill you. Every time.

Mhhhhh ces temps-ci, les gens trouvent l'amour, ou ils remettent en question ce que c'est vraiment. Moi je tombe dans les deux catégories, voyez-vous, car je ne veux pas insinuer que je suis masochiste, mais j'ai rien contre me faire fouetter par un dilemme de temps en temps. Faudrait que je retrouve l'ex-romantique que j'étais avant, voire trouver quelqu'un qui aimerait se faire charmer par moi, avec ma face de boeuf haché. Perds les lunettes, Jack, ca te donnera des yeux un peu plus normaux. Putain de sang jaune. Un bâtard, c'est toujours beau, mais il y a l'exeption à la règle, quoi. Mêler une asiatique corpulente avec un irlandais eczémateux, c'est ça que ça donne.

Bon, j'ai besoin de sommeil, demain sera une journée occupée si je réussis à me traîner dehors et jogger un brin, sinon faire mieux, comme acheter des fleurs quoi.

-Jack- J'écoute: Inca Steppa - Juno Reactor

P.S.: J'vais écrire a moment donné ce que j'avais noté dans mon petit carnet orange "RBL without 2e" - pour ceux qui ne comprendraient pas: "Rebel without a cause". Et je vais suivre la mode des amis imaginaires et transcrire effectivement un petit dialogue avec lui. Mais avant ça, dodo!

15 mai 2008

15 mai 2008

Mhhh... c'est vrai, aujourd'hui, j'ai 18 ans.

J'ai attendu vraiment longtemps pour cette date.

18 ans, au fond.

-Jack-

12 mai 2008

Mhhh... un post en anglais... encore.

I was wondering why oh why would I be trippin' so much on pop-punk-emo these days, and I came with an answer - I was about to turn 18, an adult! Even though it's been a year and a half or so that I've been drinking in the local bar, the Sens Unique. Anyway, I decided to write a kinda... song, that I will never make into a song, knowing how I'm such a tired coward, but hey... who gives a damn?

She's a grey eyed sunflower,
That is longing for a lover,
Wish I could, wish she would,
Think I should... Ask her... out.

-ter space!
Fly me where I can see,
How your beauty just shines though me,
Bring me to the sunny beaches,
Where at night, the moon would teach us...
To love...

She's a grey eyed sunflower,
That is longing for a lover,
Wish I could, wish she would,
Think I should... Ask her... out...

Of my mind!
Hard to find,
Another girl that toys with my heart,
Take me to the movies honey,
On the screen the actors will pray...
For love...

She's a grey eyed sunflower,
That is longing for a lover,
Wish I could, wish she would,
Think I should... Ask her... out...

Of time!
Gotta shine,
It's now or never Jack, reel her in,
We look into our eyes (Look into our eyes),
I won't... be shy (She neither).

It's our first kiss, the first of many,
My brain was itchy, my heart was crazy,
But now I know she loves me...
Hey, I smile when I see...

My own grey eyed sunflower,
That just got a brand new lover,
Think I did, pop the lid,
Show her what I hid... (Guitar chord lol)

IT'S SO FUCKING CHEESY!
Oh GAWD I hate myself for writing such CHEESY lyrics. Damn it!

-Jack- Listening to: Jimmy Eat World, Bad Astronaut, The Get Out Kids. Good emo, motherfuckers.

8 mai 2008

Float...

By the way... je joue dans un show d'électro demain...

J'mettrai d'la bonne toune...

Donc... si vous avez 10$ ou "The Looks", passez me voir.

Au Paradis... moi j'passe à 23h30 j'pense... je joue de l'électro trash, pour les fans de Justice.

-Jack-

4 mai 2008

Zofia

Zofia, c'est la fille qui ne m'a jamais trahi, du haut de ses 14 ans, celle qui, oui, peut me bouder de temps à autre, mais elle ne m'a jamais lâché, peu importe ce que j'ai fait avec elle. Même quand on était dans le trouble, même quand je l'oubliais en ville, elle m'a toujours écouté à travers mes joies, mes peines, sans parler du sentiment de liberté que j'ai quand je suis avec elle.

Je célèbre aujourd'hui son 215 000e kilomètre.

Bravo, Zofia.

-Jack-

3 mai 2008

Marilyn Manson dans Clone High...

Hahaha... mais quelle émission géniale...



-Jack-

Enfin, un nouveau message...

C'est dur d'écrire et d'être politically correct, de regarder et d'enlever tout trace de sarcasme qui en fait montrerait mes véritables sentiments, un regard porté vers le monde qui ne voit ni en couleurs, ni en noir et blanc, et surtout pas en rose. J'essaie juste de devenir un insomniaque volontaire, celui qui prie pour que chaque journée qui passe ne devienne qu'une copie, d'une copie, d'une copie. Assez de râlage, il faut essayer d'être positif et ne pas sombrer dans la déroute de la routine sombre. Voyez l'oxymore? Déroute? Routine? (En fait je pourrais être complètement en dehors de la coche, alors aidez-moi arts et lettres...)

Je pourrais toujours écrire à la façon de Zéa...

Aujourd'hui j'ai été assez surpris, mon ami imaginaire est revenu, enfin... revenu, c'est vite dit, car je n'ai pas d'ami imaginaire. Je sens sa présence, là, prêt à me défoncer la figure (car oui, c'est un homme, malheureusement), car je suis après tout un schizophrénique, mon meilleur ami existant dans le néant, ne pouvant que répondre ce que je veux au véritable fond de moi.

Bordel ça tourne comme d'habitude en de la criss de POÉSIE. Vous pouvez pas savoir comment je suis crissement a boutte d'être un oestie de poète de marde, qui met toujours sur papier des câliss de belles choses pour qu'on puisse se sentir SPI-RI-TU-EL, doté d'un cerveau, et faire semblant d'aimer ça en disant que notre coeur a réussi à sentir ce qu'est un sentiment.

J'haïs sincèrement ce que j'écris maintenant, car j'écris toujours sur le même siboire de sujet: les sentiments. YA PAS JUSTE ÇA DANS LA VIE sainte VIARGE.

Bon faut que je trouve une idée au plus sacrant sinon je jette kess j'essaie de faire aux vidanges.

Quand deux des plus belles filles célibataires que tu connais te disent que tu manques d'affection, ben... ouais, j'en manque en maudit.

Bravo à Phär et à Hérésie pour leur magnifique spectacle jeudi soir! Tout le monde doit vénérer la ligne de contrebasse dans le Cauchemar par Rosa...! C'était fou!

J'ai réussi enfin à empiler deux présentations orales butchées aujourd'hui... m'enfin, hier, à cause de l'heure. Une en art, avec mon oeuvre de Bad Art, selon Suzanne, un mouvement d'art qui exprime un message en mettant en valeur la chose la plus laide possible. Merci Suzanne. Vernissage le 12 mai, je pense. Open Bar les boyz et girlz! Après ça, ben... présentation en anglais sur le rap et le hip-hop... c'est fou comment c'est dur d'écrire sur ce genre de musique là, tout a un lien, les labels, les régions, les combats, tout!

Respect RIP pour Tupak Shakur et Notorious B.I.G.
Respect pour toujours à ceux qui ont fait du rap... a happier place.

La moitié du temps je tombe dans une seconde de sommeil, comme un méga plantage de clous, m'endormant véritablement que l'espace d'une seconde, et je peux dire que c'est très TRÈS tannant, c'est comme un agace repos. C'est comme... ahhh oui tu peux te permettre de dormir... NOT!

Ah ben merde fucking shit.

La chorale, c'est dull pis l'orgue sonne beaucoup trop.

Demain, inscription aux cours d'été, donc finalement je pense qu'il faudra que je reste a Québec pour deux sessions de cours, restant dans les classes jusqu'au 15 juillet. Je m'en veux tellement de ne pas avoir pris la bonne option, en échange, je ruine en partie le dernier été que je passe à Rimouski, et il faudra que je cueille de fruits contre de l'argent. J'ai vraiment un gros poids de honte et de déception à cause de ce mauvais choix de cours que j'aurais pu prévoir. Je m'en veux vraiment, mais bon!

Mais ouais, avant que je mette d'autre chose, faut que je dorme, sinon j'vais m'écrouler pour de bon... cette fois-ci.

-Jack- J'écoute: Ready to Uff - Uffie

20 avril 2008

Overheard a Rimouski...

J'ai pas grand temps pour écrire, alors j'vais vous raconter deux p'tits trucs que j'étais pas supposé de voir/entendre hier, dans le stationnement du Vidéotron...

1- Une femme, entourée de ses deux enfants, parlant à une autre femme: J'leur ai dit de prendre les sacs, pis ils m'ont répondu: Hé c'est pas juste, ça veut dire que t'en porteras pas! (soupir).

2- Le 2e Dumais (moins cool que l'autre), parlant à une fille blonde dans un char, après qu'il soit sorti en trombe de son propre SUV qu'il a laissé au milieu du stationnement, bloquant toute la circulation: Skuse! J'tavais pris pour ma blonde!

J'arriverai avec quelque chose de concret dans pas long... en attendant, allez sur mon blogue de musique ;-)

-Jack- J'écoute: I get in the Club - Gameboy//Gamegirl.

30 mars 2008

Merde, j'ai pris du ventre après hier soir.

Copie de qu'est-ce que j'ai écrit hier avant d'aller me coucher, à 2h45, je crois. Je recopie également les fautes de saoulon.

Confessions d'un gars saoul dans son lit.

Avertissement: Ce message s'adressant aux gens irresponsables et stupides.

"Bout enlevé... question de morale... surtout de représailles sociales. Ouais ouais, je sais, la censure, mais c'est pour votre bien."

J'ai, je pense, enfin appris à aimer avec un grand A. Je suis, après tout, content de cette soirée pleine de péripéties et de petites découvertes. Un instant... décompte!

- 3 Heineken: 9h à 11h (Léah j'te revaudrai ça, désolé)
- 1 piscine de Hoegarden
- 3 Cas 255 (Jack Daniels, alcool 95% et qqc dautre...)
- 1 pinte de rousse.

2h20: Départ.

Je t'Aime, je VOUS Aime. À bas l'égoïsme!

Ceci sont les confessions d'un gars saoul.

Je me suis fait complimenter, serrer et demander d'être prudent, je suis content. Car je vous Aime, et vous vous occupez de moi.

Je susi un poupon, et je vous aime.

À dans 2 semaines à Tombouctou.

Bisous adorés.

-Jack- Le saoulon chanceux.

P.S.: J'ai dans la tête: Digital Love - Daft Punk
P.P.S.: Ce Pain est bon.
P.P.P.S.: Encore capable d'enlever mes verres de contact!
P.P.P.P.S.: Nouveau record à fracasser à 25 ans.
P.P.P.P.P.S.: Je vous Aime!

Bonnnnn... ennn... vive les pensées saoules. Mais au moins j'ai pas broyé du noir, non? J'étais vraiment, mais vraiment heureux. Ça fait longtemps que j'ai pas eu une bonne raison de boire, donc hip-hip-hurrah à Léah! 18 ans! J'espère juste que t'as pas trop été malade...

-Jack-

21 mars 2008

Chroniques du pelleteur

Je pelletais.

Comme  à chaque fois qu'il neige, au fond.

Mais cette fois-ci, c'était différent.

Cette neige m'effrayait.  Et avec raison, surtout avec ce qui me passait dans la tête.

J'ai pris la pelle noire, cette fois-ci, cette gratte de 15 livres de fonte digne d'un jeu vidéo, et je m'amusais avec, comme à chaque fois, étant devenu assez agile avec l'instrument pour faire des petits tours qui viennent avec la pratique.  Je pelletais parce que cette salope de souffleuse était pétée, et coincée dans la neige, cette garce s'abstenant d'avancer.  Avec raison.  Je pensais à comment, après tout, je n'aimais pas au présent, étant une personne qui avait aimé et qui aimera.  C'est une contradiction, parce que pour avoir un passé ou un futur, il faut avoir un présent, qui est nonobstant.  Faites une ligne du temps pis vous comprendrez qu'est-ce que je veux dire par là.  Toux.  Je me tourne, et quelque chose me frappa: c'est comment mon père se mit à tousser, à tousser comme si quarante ans de fumée de tabac voulaient sortir de son corps en même temps.  J'ai commencé à m'inquiéter quand il s'agenouilla en continuant à tousser de tout son saoul.  Je ne voulais pas qu'il meure une troisième fois, bordel, la première fois pendant sa greffe de foie et la deuxième fois pendant sa greffe de rein.  D'ailleurs une ambulance dans ce temps serait contre indiqué, comme le montre ce que je vais écrire plus loin.  Je lui proposai de l'aide, voulant éviter à tout prix l'usage du RCR, parce que, de un, la fin serait proche et de plus, quarante ans de tabac, ça aide pas l'haleine.  Sans compter que s'il mourrait, le gagne-pain de la famille partirait, ma mère, une immigrante, n'arrivant pas à trouver un boulot convenable malgré tous ses diplômes et certificats.  D'ailleurs, c'est mon père qui serait mort, devant moi.  Je continuai donc à pelleter, envoyant la neige deux mètres plus haut, échappant ma pelle sur cette butte immense.

Merde.

Peu après, j'étais rentré chez moi, les jambes pleines de neige, espérant récupérer un peu de vie dans mes nerfs frigorifiés.  Je m'amusai un peu avec le robinet qui émettait des fréquences à un certain niveau, ayant inventé un nouvel instrument.

J'avais enfilé les mêmes pantalons et m'avisai de continuer à pelleter et à dégager le tracteur, cette conasse, ce qu'elle finit par faire après tout.  Après un coup de main du voisin avec son tracteur, on partit en expédition avec une des autos pour aller chercher la Jetta que j'avais laissée hier dans le stationnement de l'IMQ.  Mauvaise idée.

Peu après notre départ, on heurta un banc de neige, la route étant complètement enneigée à part la piste de souffleuse laissée par le voisin qui devait rentrer chez lui, ayant complètement déblayé la route.  J'ai pelleté seulement comme un gars de la campagne peut le faire, sans conscience de son corps, de ses vêtements, dans un vent fouettant la figure, frigorifiant tous les sens.  On est resté coincé, donc j'ai du courir jusqu'à ce bon voisin, habitant 400 mètres de poudrerie et de neige plus loin.  J'ai couru, ah oui, j'ai couru.  D'ailleurs, après qu'il ait dégagé mon père et sa voiture de ce bourbier, j'ai couru encore plus.  Couru le 700 mètres qui séparaient le lieu de l'incident et ma maison comme tel.  Pourquoi?  Pour l'expérience.  Pour le plaisir de se sentir, pendant un court instant, en danger.  De savoir et de ne pas savoir.  Pas pour les sensations fortes, mais pour l'absence de sens, tout devenant blanc, bruyant, froid, être perdu en terrain connu.  J'avais grand besoin de cette perte.  Je suis rentré chez moi, la goutte au nez, fier de m'avoir perdu.

Et ainsi, j'avais raison.

Il fallait que j'aie peur, il fallait que je sois incertain.  Juste pour être sûr, qu'après tout, que je me perde en terrain connu.  Un vrai délice.

-Jack- J'écoute: 4 Ghosts I - Nine Inch Nails